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Grand Angle

Le chef du gouvernement tunisien au Maroc pour tourner la page de l’accueil froid réservé à son prédécesseur

Youssef Chahed saura-t-il relancer les relations maroco-tunisiennes, mal en point depuis l’élection en décembre 2014 du président Béji Caïd Essebsi ? Le chef du gouvernement effectuera une visite de deux jours à Rabat. En mai 2016, les autorités marocaines avaient réservé un accueil froid à son prédécesseur.

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Le Premier ministre tunisien Youssef Chahed, à Tunis, le 20 août 2016. / Ph. Zoubeir Souissi - Reuters
Temps de lecture: 2'

Le chef du gouvernement tunisien est attendu dimanche à Rabat pour une visite de deux jours. Lundi 19 juin, il coprésidera avec son homologue marocain Saâdeddine El Othmani les travaux de la 19e session de la haute commission mixte.

Un événement qui devrait se conclure par la signature de 13 accords de coopération, indique la presse tunisienne, qui souhaite que la visite de Youssef Chahed au Maroc «puisse relancer» les relations mal en point entre les deux pays maghrébins, et ce depuis l’arrivée, le 21 décembre 2014 au palais de Carthage, de Béji Caïd Essebsi.

Le chef de l’Etat n’a d’ailleurs effectué aucune visite au Maroc ; ce n’est pas faute de s’être vu transmettre, par l’intermédiaire de l’ancien ministre des Affaires étrangère Salaheddine Mezouar, d’invitations et de messages de solidarité émanant du roi Mohammed VI. Contrairement à son prédécesseur Moncef Marzouki, Essebsi accorde la priorité à l’Algérie.

Tourner la page de l’accueil très froid réservé à Habib Essid

Hier, le président nonagénaire a pris connaissance du détail du programme de la visite de son jeune chef du gouvernement au royaume, rapporte un média local. Cet intérêt serait-il le début d’une nouvelle ère qui se dessine dans les relations entre Rabat et Tunis ?

Pour rappel, en mai 2016, la partie marocaine avait réservé un accueil froid à l’ancien chef de l’exécutif. A l’exception d’une réunion avec Abdelilah Benkirane, Habib Essid était rentré bredouille en Tunisie. Même les ministres des Affaires étrangères et de l’Intérieur qui l’accompagnaient n’avaient pu se réunir avec leurs homologues marocains pour aborder la sécurité et la lutte contre les groupes terroristes.

Un message fort et clair de la part des officiels marocains à l’adresse des autorités tunisiennes, réclamant le rehaussement du niveau de coopération entre les deux Etats.

Cette fois, la presse tunisienne est confiante en une «relance» des relations et souhaite même que la visite de Youssef Chahed au Maroc soit couronnée d’une entrevue avec le roi Mohammed VI. A Rabat, le chef du gouvernement sera reçu respectivement par les présidents de la Chambre des conseillers et la Chambre des représentants. En mai 2016, Habib Essid n’avait pas eu droit à ces égards.

ashabar
Date : le 17 juin 2017 à 00h42
J'ai vu 4 ans dans ce pays, population assez homogène, âge médian 30 ans etc... Mais un fossé entre la côte et les régions de l'intérieur. Les Tunisiens sont froids de nature et n'expriment pas bcp leurs sentiments. Ce ne sont pas des énervés de nature et encore moins des va-t-en guerre. Le régime de Bourguiba, Ben Ali etc... Les a muselé, les a formaté etc... L'Algérie les finance et les tiennent par les **** donc il est pas surprenant qu'ils ne veuillent pas froisser le grand pays voisin. L'état Algérien se plaît à dire que la Tunisie est son parking.... Mais toute l'Algérie dans une profondeur de 200km à partir des frontières tunisiennes se sent + tunisienne que algérienne. Les gens de constantine, annaba, skikda etc... ne peuvent s'épanouir à Alger par exemple, ils préfèrent aller en Tunisie, ils s'y sentent mieux... La Tunisie s'en sortira car ce n'est pas un pays qui rêve de grandeur ou de leadership, il veut juste prospérer simplement avec une population dont le nbre est maîtrisé(dans 20 ans, le pb qui se posera ds ce pays ce sera le renouvellement des générations car c'est pas des lapins). Tout en Tunisie est dimensionné à la taille du pays, il n'y pas bcp de faste comme le Maroc ou l'Algérie...
Le barreur
Date : le 16 juin 2017 à 23h35
La Tunisie se devait absolument de soutenir le retour du Maroc à l'Union Africaine.C'était un minimum. Les Tunisiens doivent savoir que s'ils ne sont pas écrasés par l'Algérie, c'est parce que le Maroc fait face aux folles ambitions du pouvoir algérien.
schwarzkopf
Date : le 16 juin 2017 à 20h00
rien a foutre de ce pays tant qu´il est présidé par un ancien benaliste,déja que notre roi s´est aventuré dangereusement dans leurs ruelles pour promouvoire le tourisme tunisien et l´image de la tunisie,et ce vieux con ne veut même pas perdre 24h pour une visite de courtoisie pour pas dire remerciements. mais pour des visites de "il est charlie" et d´autres conneries européenes et algériennes pour faire la manche il est tjs la,tant pis pour eux. et dans la liste des 28 de kigali ils n étaient pas la non plus,donc allah irebehkoum bl´ algerie. pas de réception royale !!
FATEM95
Date : le 16 juin 2017 à 15h15
On dira ce qu'on veut mais la Tunisie restera la grande victime du Printemps Arabe. Dans deux générations il y aura (peut-être ?) des retombées. Mais l'actuelle génération paie les pots cassés, c'est certain. J'ai visité la Tunisie deux fois sous l'ère Ben Ali. Je ne ferai son éloge car je n'ai pas vécu en Tunisie, mais j'ai eu l'impression d'un pays agréable à vivre et très bien géré. Par contre pas beaucoup de liberté d'expression. Pour revenir au sujet, il n'y a plus aujourd'hui de vrai patron dans le pays, donc plus de politique vraiment lisible.
axis7
Date : le 16 juin 2017 à 14h09
Gamineries maghrebines;
Dernière modification le 17/06/2017 00:42
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