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Grand Angle  

Attentat Marrakech : Le restaurant est investi par la police

La terrasse du premier étage du restaurant l'Argana, place Jemâa el Fna, à Marrakech a été totalement détruite par le souffle d'une explosion, peu avant midi, jeudi 28 avril. Selon les premières conclusions de l'enquête, rapportées par Khalid Naciri, porte parole du gouvernement et ministre de la communication, l'origine de l'explosion est criminelle.

La police et les secours ont été les premiers présents sur les lieux. A 14h25, des enquêteurs avaient investi la terrasse à la recherche des indices. La police a bouclé la place pour tenir la foule éloignée.

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12h20 : La foule afflue rapidement après l'explosion. Photos de : waugh//paradigmatik
12h20 : La foule afflue rapidement après l'explosion. Photos de : waugh//paradigmatik
L’explosion a retenti peu avant midi à Marrakech, place Jemâa El Fna : la terrasse du restaurant Argana, très prisée par les touristes, a été  soufflée. «J’ai entendu une très forte explosion, je me suis rendu sur place, c’était la panique, des gens pleuraient», raconte Nicolas qui habite à moins de 200m du restaurant. Dernier bilan : 15 morts et 20 blessés. L’essentiel des victimes serait des touristes étrangers. 5 Marocains, 6 Français, dont un couple originaire de Marseille et un Anglais compteraient parmi les morts.
Très vite alors que l’information se diffuse, la rumeur parle d’explosion de bonbonnes de gaz à l’intérieur du restaurant pour expliquer les dégâts. Les pompiers et la police arrivent sur place pour évacuer les victimes. «Je connais très bien le restaurant, explique Michael, habitant à Marrakech, je sais que les cuisines sont au rez-de-chaussée, il n’y a aucune raison pour que des bonbonnes de gaz se soient trouvées à l’étage», alors que c’est précisément sur la terrasse que les dégâts sont les plus manifestes comme en témoignent les photos. Nicolas, revenu sur les lieux vers 14h30, ajoute que «les hommes en blanc, probablement la police scientifique, sont nombreux sur la terrasse, c’est visiblement là que l’explosion a eu lieu». Le témoignage d’un photographe de Reuters, présent sur les lieux, conforte cette conclusion : «lorsque je me suis rapproché, j’ai vu des corps déchiquetés qu’on sortait de l’établissement. Le premier étage concentrait les dégâts les plus importants, alors que le rez-de-chaussée était pratiquement intact.»

Effectivement, en début d’après midi, l’information tombe : «c’est un acte criminel pur et dur», annonce le porte-parole du gouvernement, Khalid Naciri, sur France 24. Sur Facebook, un journaliste affirme, rapportant les propos d’un serveur de l’Argana, qu’un homme se serait fait exploser. Personne n’a, à l’heure actuelle, revendiqué  l’attentat.

Actuellement, des appels aux dons du sang ont été lancés sur Facebook. Le bilan pourrait s’alourdir étant donné la gravité des blessures des survivants, indique une source hospitalière, à Marrakech, au Parisien.

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