Alors que son dossier devait être examiné fin mars par la Cour de cassation de Rabat, le Belgo-marocain Ali Aarrass fait l’objet d’un communiqué de la Délégation générale de l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR). Celle-ci a rompu le silence pour fournir des éclaircissements sur le cas du détenu incarcéré à la prison locale Tiflet 2.
Dans un communiqué parvenu à Yabiladi, la DGAPR dit vouloir répondre aux informations diffusées par certains médias. Le texte est en quelque sorte un bilan de l’ensemble des réactions de l’administration dirigée par Mohamed Saleh Tamek et répond aux informations parues dans la presse concernant Ali Aarrass.
D’abord, la DGAPR précise que ce dernier est soumis à une notation établie dans l’ensemble des prisons marocaines. Des classifications qui varient selon l’établissement et le comportement du prisonnier. «Le comportement des détenus est évalué tous les quatre mois pour revoir la notation avec la possibilité d’évoluer et de changer de classification», indique la même source.
«Sa situation [celle d’Ali Aarrass] est tout à fait normale et en conformité avec sa classification puisqu’il est détenu dans une cellule individuelle réunissant les conditions d’hygiène requises, sachant qu’il a été transféré vers la prison locale Tiflet 2 parce qu’il incitait les prisonniers à transgresser la loi régissant les centres de détention et se plaignait de ce qu’il considère comme des menaces émanant des autres prisonniers.»
La DGAPR rappelle qu’Ali Aarrass a bénéficié de 128 tests médicaux en prison, 10 analyses et consultations dans des hôpitaux publics, 15 passages au service de dentisterie et 12 à celui dédié à la psychiatrie. Elle fait aussi état des mesures prises récemment suite à l’amélioration du comportement du détenu. «D’autres détenus ont été transféré dans son bloc et il bénéficie désormais de promenades collectives au lieu des promenades individuelles», conclut la DGAPR.