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Grand Angle

France : Une Marocaine à la tête du conseil scientifique de l'Institut de recherche pour le développement

Maria Snoussi, chercheuse marocaine, est la première personnalité non française à diriger l'Institut français de recherche pour le développement.

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La chercheuse marocaine Maria Snoussi devient ainsi la première femme et la première personnalité non française à prendre les rênes du conseil scientifique de l'IRD. / DR
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Le conseil scientifique de l'Institut de recherche pour le développement (IRD), basé à Marseille, a récemment élu à sa tête une nouvelle présidente : la chercheuse marocaine Maria Snoussi, qui devient ainsi la première femme et la première personnalité non française à prendre les rênes de cette instance.

Spécialisée en géosciences marines, professeure à l’Université Mohammed V de Rabat, Maria Snoussi travaille notamment sur le changement climatique et ses conséquences sur les environnements côtiers, précise l'IRD sur son site.

En outre, elle figure aux côtés des membres du comité de pilotage du MedECC, un réseau regroupant 190 experts méditerranéens du changement climatique, originaires de 21 pays. Maria Snoussi est également l'un des auteurs de l'ouvrage «La Méditerranée face au changement climatique», réalisé par l’alliance AllEnvi (Alliance nationale de recherche pour l'environnement).

La protection du littoral chevillée au corps

En mai 2016 lors du Forum de la mer à El Jadida, la chercheuse avait tiré la sonnette d'alarme sur le peu d'attention émanant des autorités publiques sur les signaux lancés par les scientifiques à propos de l’imminence des risques qui pèsent sur le littoral marocain, en raison des changements climatiques, rapportait le quotidien Le Matin.

L'Institut de recherche pour le développement est un établissement public rattaché au ministère français des Affaires étrangères et à celui chargé de la Recherche. Son objectif principal est de contribuer à des recherches scientifiques et techniques par le biais d'accords signés entre la France et certains pays en développement.

bouderbala77
Date : le 12 février 2017 à 23h31
Le problème de la recherche en France c'est que la jeune génération de français est composée de branleurs mais que ceux qui tiennes la recherche sont les vieux français bosseurs et 7arbiyin , les guerriers.... Ceux qui nous ont colonisé.... Des capables Mais ces vieux combattants de la vie croient en le jeune français comme Hitler croyait en l'allemand supérieur par ce qu'il est né allemand ...du coup ils en prennent plein la gueule comme Hitler en a pris en confondant race et compétence
sakki
Date : le 12 février 2017 à 22h31
bonsoir mes chers compatriotes c'est vrai on se sent fier quant on voit une telle tête non voilée , qui arrive à ce niveau mais il y a un hic !! ehhh oui , comment se fait il elle n'est pas voilée? les voilées les nigabées les burkabées elles vont la traiter traité de mauvaise Musulmane ehhh oui? parce que elle est intelligente et elle ne porte pas le voile
Hamid
Date : le 12 février 2017 à 22h10
Plus c. comme commentaire, tu meurs...
dezaid
Date : le 12 février 2017 à 17h00
A la tête du conseil scientifique d un institut de recherche , c' est franchement pas mal comme honneur et comme gratification, reconnaissance. Mais c est pas encore le Nobel. Il y a lieu de se poser la question des dessous d'une nomination . Elle est plus que compétente certainement . M 'enfin, les compétences blanches ne manquent pas en France , alors que penser ? Que la science n est pas raciste , pas islamophobe ? Du coup ca les honore . Et ca donne de l' espoir pour les autres candidats, freinés par un certain plafond de verre. En ce qui me concerne , je pense que pour être intégrée a si haut niveau , elle a surement vendu son âme au diable, s' est faite intronisée dans une loge FM et est devenue sataniste sioniste luciférienne et j en passe....Comme Rachida, comme Najat, comme ....sauf que c est dans la science et c est tout de suite plus important, plus honorifique smiling smiley
yab7mars2017
Date : le 12 février 2017 à 16h17
Une bonne nouvelle mais à condition de la prendre dans une vigilance en amont et en aval. Il est important de savoir et d'apprendre à partir des expériences des chercheurs étrangers ou d'origine étrangère, qui pour des circonstances particulières non évaluées d'avance, optent pour la France de pousser leurs recherches soit dans des universités soit dans des instituts aux images publicitaires tronquées. En dépit de la volonté et de la capacité de beaucoup de chercheurs qui s'aventurent sur les territoires de la France pour mettre au point cette motivation louable, les obstacles et les écueils face auxquels ces chercheurs pourront inexorablement être mis en échec sont très bien connus surtout pour celles et ceux qui viennent de l'Afrique du Nord y compris le Maroc. Il y a quelques vérité interdites qu'il faut les dire ici et ailleurs : Les instances de recherche en France sont en extinction cérébrale en dépit des quelques volontés individuelles. De surcroît, les chercheurs étrangers sont exposés à toutes les formes de contrôle surtout par les services des préfectures qui dans un non-dit, portent toujours un regard de soupçon sur ce qu'ils font et sur ce qu'ils publient. Pour briser leur carrière ou l'entraver, ils savent comment frapper fort sans que ces chercheurs soient en mesure de comprendre pourquoi et comment. Ils maltraitent leurs conditions par des mécanismes du durcissement d'attribution et de renouvellement du titre de séjour. Là, le piège est fatal. J'espère de mon coeur que la chercheure Mme Maria Snoussi est consciente de son identité scientifique et nationale. Mes expériences dans mes recherches doctorales en France en tant que Marocain m'ont appris une chose simple, très simple que je l'ai laissé à côté : Il faut se méfier des offres et l'hypocrisie largement exprimées par la campagne médiatique de la France concernant l'"accueil et l'encouragement" des chercheurs étranger de s'installer en France. Derrière cette campagne, il y a un projet qui vise à les briser ou les mettre par des moyens contraignants invisibles dans des moules pour les étouffer. J'ai appris dans les écrits ue Marseillais, Paul Léautaud (1872-1956) que : " La méfiance est toujours pour moi une des formes de l'intelligence. La confiance une des formes de la bêtise." Ce nest pas rien si Bruno Guigue disait que la France est dans un état d'extinction cérébrale même si ces propos qui sont justes concernent d'autres domaines il n'empêche pas de comprendre que des liens existent. France
Dernière modification le 12/02/2017 23:31
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