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Maroc : Un photographe espagnol expulsé de Laâyoune

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La police marocaine a expulsé de Laâyoune le 8 février Bernat Millet, un photographe espagnol indépendant. / Ph. Facebook
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La police marocaine a expulsé de Laâyoune le 8 février Bernat Millet, un photographe espagnol indépendant. Les autorités l’accusent de travailler avec un groupe en faveur de l’indépendance du Sahara, selon l’agence EFE.

Les forces de l’ordre lui reprochent notamment avoir déclaré être un «touriste» dans le formulaire d’inscription de la douane lors de son arrivée à l’aéroport de Marrakech. Bernat Millet se serait rendu à Laâyoune au départ de la ville ocre par voie terrestre pour prendre des photos de Sahraouis, dans le but de leur consacrer un documentaire.

Agé de 30 ans, le photographe originaire de Barcelone a raconté par téléphone à l’agence de presse espagnole ses conditions de détention. Il raconte que la police marocaine l’a détenu mercredi dans un point de contrôle à Laâyoune pendant trois heures. Les forces de l’ordre l’auraient ensuite contraint à prendre un taxi en direction d’Agadir. Une fois arrivé à destination, Bernat Millet aurait été de nouveau autorisé à circuler librement.

Lors de sa détention, les autorités marocaines lui auraient aussi confisqué sa caméra et son téléphone portable. Ils auraient également supprimé toutes les images jugées non «touristiques».

Les autorités marocaines n’ont pas encore livré leur version des faits, selon des sources diplomatiques relayées par EFE.

Hamid
Date : le 12 février 2017 à 12h54
Si lui est journaliste alors moi je suis empereur du Japon...
Jowariya
Date : le 12 février 2017 à 12h07
...Les rg veillent le Maroc n'est pas une passoire ...les trouble fête devraient le savoir Pourquoi un "journaliste" ne fait pas comme tout journaliste et dit la vérité en déclarant que son voyage est a but de travail au lieu d'indiquer "touriste" sur sa fiche et faire tout sauf du tourisme. Il y'a des autorisations a prendre auprès des autorités pourquoi devrait toujours se croire tout permis? 3h seulemnt et il se plaint
Le barreur
Date : le 12 février 2017 à 11h57
Le Sahara Marocain reste "une roue de secours "pour tous les opportunistes désoeuvrés, les désespérés en chômage : ils s'engagent sans hésiter dans le mercenariat algérien. C'est un travail facile , à risque minimal : juste une expulsion, qui lui permet de rentrer chez lui plus vite, et disposer de son enveloppe, exonérée d'impôts. Les Algériens n'en récoltent qu' un mépris généralisé , y compris auprès de leurs "chargés de mission".
Dernière modification le 12/02/2017 12:54
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