Gouvernement : Benkirane veut un «soutien critique» de l’USFP, identique à celui des islamistes à El Youssoufi

Le chef du gouvernement désigné continue de lever son véto à la participation de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) au projet de sa coalition. Manifestement, il n’irait pas au-delà du vote blanc de sa formation à la candidature d’Habib El Malki à la présidence de la Chambre des représentants. Un message qu’Abdelilah Benkirane a confié au président du RNI Aziz Akhannouch, ce dernier devant le transmettre au Premier secrétaire du parti de la Rose, rapporte le magazine Al Ousboue dans son édition de cette semaine.

Le PJDiste estime qu’il est en droit de demander aux USFPistes de lui apporter un «soutien critique» comme les neuf députés islamistes, alors sous la bannière du Mouvement populaire démocratique et constitutionnel d’Abdelkrim El Khatib, avaient fait avec le gouvernement d’Abderrahman El Youssoufi.

Seulement, ce positionnent n'a duré que deux années. En octobre 2000, les élus du tout nouveau parti de Lampe avaient basculé dans les rangs de l’opposition, soit seulement un mois après la formation, le 6 septembre, du gouvernement El Youssoufi II.