Un policier avec le grade de gardien de la paix en fonction à la brigade motocycliste du district préfectoral de la police de Salé a été contraint, mardi soir, à faire usage de son arme de service pour arrêter un individu, indique ce mercredi la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué. L’individu aurait été «sous l’effet des psychotropes» et «portait un sabre», précise la même source.
Les premiers éléments de l’enquête font ressortir qu’une patrouille des motards s’est rendue, à la demande des citoyens, au quartier Errahma à Salé pour arrêter un «multirécidiviste» poursuivi pour vol qualifié, tentatives multiples d’homicides volontaires, tentative de viol et trafic de drogue. Le prévenu était «dans un état second et portait un sabre avec lequel il a causé des dégâts matériels aux biens d’autrui et exposait la vie et les biens des citoyens au danger», détaille la DGSN.
Le mis en cause a manifesté une violente résistance et a refusé de se débarrasser de son arme blanche, tentant même d’agresser grièvement un des éléments de la patrouille. Une tentative qui a amené le fonctionnaire de la police à faire usage de son arme de service en tirant deux balles de sommation. Une troisième balle a touché le prévenu au niveau de la poitrine, ce qui a nécessité son transfert en urgence à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires, avant de rendre l’âme dans l’établissement hospitalier.
Sa dépouille a été placée à la morgue pour autopsie alors qu’une enquête minutieuse a été ouverte dans cette affaire sous la supervision du parquet général compétent, conclut le communiqué.