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Breve

Le fax du juge de liaison américain qui a scellé le sort de Saâd Lamjarred

Publié
Saâd Lamjarred. / Ph. Fethi Belaid, AFP
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Alors que la star marocaine se trouvait dans le bureau du juge des libertés pour l'affaire de viol aggravé, la procureure a mis sur le bureau du magistrat le fax du juge de liaison américain dans lequel il est indiqué que le chanteur est poursuivi et recherché aux États-Unis pour des faits similaires datant de 2010, a appris ce samedi le site d'informations Atlasinfo de source judiciaire.

La plaignante américaine avait retiré sa plainte suite à un accord à l'amiable ; un geste qui n'a visiblement pas suffi à annuler les charges contre Saâd Lamjarred, explique le site marocain.

D'après les informations d'Atlasinfo, ce sont les juges français qui ont sollicité leurs homologues américains. En dépit de toutes les garanties fournies par la défense de la star marocaine, le juge des libertés a décidé de le placer en détention en attendant son procès, après la mise en examen du chanteur par une juge d’instruction pour «viol et violences volontaires aggravés».

Hier soir, les avocats du chanteur, Maîtres Jean-Marc Fedida, Brahim Rachidi et Aïcha Ansar, ont interjeté appel en référé contre la décision du juge des libertés. L’appel sera examiné mercredi 2 novembre. Ils demandent qu’une confrontation entre le chanteur et la plaignante française - qui n’a pas eu lieu car celle-ci était «en état de choc traumatique» - soit organisée dans les plus brefs délais.

Le collectif d’avocats réclame également la convocation d’autres témoins présents à la soirée qui s’est déroulée mardi 25 octobre, soit juste avant les faits, dans une boîte de nuit parisienne. Le chanteur avait consommé de l'alcool et des stupéfiants au moment des faits, selon les premiers éléments de l'enquête.

«C'est une triste décision prise ce soir par le juge des libertés sur la base d'accusations contestées et contestables. La défense n’aura de cesse de démontrer que ces accusations qui ont été portées contre lui sont le fruit de l’imagination, voire pire», a déclaré son avocat, Me Jean-Marc Fedida à la presse à l’issue de l’audience devant le juge des libertés.

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