La réaction de l’Etat-major de la Gendarmerie royale ne s'est pas fait attendre, après que le ministre de la Justice et des libertés Mustapha Ramid a annoncé sur sa page Facebook que la Gendarmerie royale corrigera les erreurs de ses éléments dans le cadre de l’affaire des barrages de contrôle au milieu de l'autoroute.
Le journal arabophone Al Massae, s'appuyant sur des sources informées, a annoncé ce lundi que des comités spéciaux d’inspection et de contrôle, mandatés par l’Etat-major de la Gendarmerie royale, sillonneront les routes nationales et les autoroutes pour enquêter sur les emplacements des barrages de contrôle, les pratiques et les comportements des éléments de la Gendarmerie royale.
La mise en place de ces comités intervient suite à la publication par Hassan Ouarga d’une vidéo dans laquelle il refuse de s’arrêter pour un gendarme au milieu de l’autoroute A7, reliant Marrakech à Agadir. C’est donc le mouvement de solidarité avec ce citoyen originaire d’Agadir qui a poussé l’Etat-major à réagir vite.
Les comités spéciaux d’inspection et de contrôle, dont chacun sera composé de trois membres, effectueront également des «visites surprises» aux différentes brigades de la Gendarmerie royale et rédigeront des rapports sur le déroulement du travail de ses agents qui opèrent au niveau des routes nationales et des autoroutes.
Les sources d’Almassae font également le lien entre ces nouveaux comités, le mouvement de solidarité avec Hassan Ouarga et les avis de certains experts, dont certains ont affirmé que les «citoyens ne peuvent pas obtempérer à une sommation de s'arrêter si l’action elle-même est illégale».
Le code de la route stipule dans son article 192 que le contrôle des véhicules au niveau des autoroutes se fait au niveau des stations de péage ou les points de sortie de l’autoroute. Une loi que plusieurs éléments de la Gendarmerie continuent de transgresser.