Le procès en cassation de 24 Sahraouis impliqués dans les événements de Gdim Izik survenus en novembre 2010 doit s’ouvrir aujourd’hui, indique un média proche du Polisario. L’audience, qui se tient après 40 mois d’attente, se déroule en l’absence des accusés. Seuls leurs avocats sont autorisés à y assister, ajoute la même source.
Ce procès intervient plus de deux ans après l’adoption par le gouvernement Benkirane de la loi 108-13, mettant un terme à la compétence du tribunal militaire pour les affaires civiles.
Les 24 Sahraouis dont l’un d’entre eux, Hassan Alia, a fui en Espagne, avaient été condamnés à de lourdes peines pour «constitution d'une bande criminelle visant à exercer la violence contre les hommes de la force publique pendant leur service» et «participation à la violence contre les hommes de la force publique dans l'exercice de leurs fonctions, allant jusqu'au meurtre». Le démantèlement en novembre 2010 du camp de fortune Gdim Izik avait entraîné l'assassinat de onze membres des forces de sécurité.