Alors que plusieurs observateurs désignent le Maroc comme l’exception du monde arabe en ces temps de révolution, l’ATIME pense au contraire que le Royaume ne sera épargné qu’en cas de «réformes politiques immédiates et profondes». C’est l’un des points soulevés dans un communiqué daté du 14 février 2011 posté sur le site de l’association.
En tant que membres de la diaspora, les membres de l’ATIME ont rappelé leur action au cours des récentes décennies dans la dénonciation des excès des dictatures dans les pays du Maghreb. L’Association estime d’ailleurs que l’immigration-même, prend sa source dans «la répression, la pauvreté, la corruption, et le manque de libertés et de démocratie» dans les pays d’origine des migrants.
L’ATIME estime également que les révolutions en Tunisie et en Egypte marquaient «le réveil des peuples arabes, des peuples opprimés avec le silence complice des démocraties européennes». L’Association n’a d’ailleurs pas manqué de saluer vivement ces révolutions, et de soutenir la «révolution arabe».
Les travailleurs marocains d’Espagne se disent «convaincus de la juste cause des soulèvements populaires progressifs dans les pays arabes». L’ATIME est également convaincue de la propagation de ces soulèvements populaires à tous les pays arabes.
L’ATIME conclue son communiqué en faisant allusion à une nouvelle ère de changement, démarrant avec les révolutions en cours. Cette ère serait celle des «révolutions démocratiques» et de l’usage des «outils intelligents dans la mobilisation des citoyens».