Le ministre de la Justice a répondu à sa manière, sur les ondes d’une radio privée, au rapport du Département d’Etat sur les droits de l’Homme au Maroc. Mustapha Ramid a précisé que depuis sa prise de fonction, le 2 février 2012, le royaume n’a connu «aucun cas de disparition forcée».
Et d’ajouter qu’il a «examiné les allégations d’enlèvement» et «les résultats des enquêtes ont fait l’objet de publication dans la presse». Le ministre a néanmoins concédé qu’il «n’ira pas jusqu’à innocenter l’ensemble des institutions ayant commis des irrégularités. Nous enregistrons des dépassements mais ils n’ont pas atteint le niveau de la disparition forcée (…)», soulignant que «les services de sûreté qui veillent à l’application de la loi ne sont ni des anges ni des satans».
En août 2012, Mustapha Ramid avait affirmé, dans une interview accordée à une chaîne arabe, qu’«il n’y a pas de détenu politique au Maroc».