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Grand Angle

Des ONG marocaines proposent de soutenir les Palestiniens vivant en Israël

Des associations marocaines s’engagent à défendre les droits de 1,5 million de Palestiniens vivant en Israël. A cet effet, ils comptent constituer une nouvelle ONG. Les islamistes n’y sont pas les bienvenus.

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La knesset, le parlement israélien / DR
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Une partie du tissu associatif marocain s’est rallié à l’appel lancé par des ONG du monde arabe de faire du 30 janvier, une journée mondiale de solidarité avec les Palestiniens vivant en Israël. C’est dans ce cadre que s’est tenu à Rabat une conférence organisée par des associations panarabistes marocaines et jouissant du soutien de l’ambassade de Palestine à Rabat. Jamais auparavant, ce thème n’a fait l’objet d’une pareille rencontre.

D’habitude, les Marocains se mobilisent pour soutenir les Palestiniens de Gaza, de Cisjordanie et d’Al Qods, victimes de bombardements et d’agressions israéliennes. Cet intérêt porté à 1,5 million arabes d’Israël est la conséquence directe de décennies de politique de marginalisation menée par les gouvernements successifs à Tel-Aviv, à l’encontre de 20% de la population d’Israël qui pourtant paient leurs impôts et réclament en échange de bénéficier des mêmes droits que les juifs.

Hier, la majorité à la Knesset a rejeté une proposition de loi de la Liste commune arabe-israélienne, qui réunit 14 députés, demandant d’instaurer une égalité entre tous les citoyens d’Israël.

Les islamistes du MUR, PJD et AWI boudent la rencontre

Les participants à la conférence de Rabat ont lancé un appel pour l’ouverture d’un compte bancaire destiné à recevoir les aides financières des Marocains au profit des Arabes de 1948. Ils ont convenu, également, de constituer une association chargée de contribuer à la promotion au royaume de combats de figures palestiniennes panarabistes vivant en Israël.

Actuellement, ce sont les islamistes qui tiennent le haut du pavé, du moins sur la scène médiatique. En témoigne, la place que réserve des chaînes des monarchies du Golfe à la couverture des actions de Raed Salah, le leader du mouvement islamiste en Israël. En revanche, ils font peu de cas des activités des députés de la Liste commune arabe-israélienne, pourtant la 3ème force politique à la Knesset.

L'objectif affiché par les organisateurs de la conférence de Rabat explique l’absence des islamistes du Mouvement unicité et réforme, du PJD et d’Al Adl Wal Ihsane des débats et par conséquent du tour de table de la future ONG.

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