Hier après-midi, le ministre de l’Intérieur annonçait à la Chambre des représentants que la décision de l’usage de la force contre les marches des enseignants-stagiaires du 7 janvier a été prise «en appliquant la loi, et en parfaite accord avec le chef du gouvernement».
Quelques heures plus tard à la Chambre des conseillers, le chef du gouvernement jurait qu’il n’avait pas été informé du recours à la matraque pour disperser les marches. Benkirane a également déclaré que «Hammouchi a ouvert une enquête, attendons sa conclusion…». Ne terminant pas sa phrase, il a ensuite ajouté qu’«en tant que chef du gouvernement, j'assume la responsabilité de l’intervention des forces de l’ordre».
Benkirane n’a pas oublié de saluer le travail effectué par les différents corps de la sûreté. «Ce ne sont pas des forces de répression. Ils veillent sur notre sécurité», a-t-il conclu.