Pour marquer son désaccord avec la participation de Mohammed VI au sommet Afrique-Inde, Alger a décidé de réduire le niveau de sa représentativité à ce grand rendez-vous. Le pouvoir en place n’a dépêché que le n°2 de la diplomatie, Abdelkader Messahel, pour prendre part à la réunion des chefs d'Etats qui s’ouvre aujourd’hui et se conclura demain.
Depuis la maladie du président Abdelaziz Bouteflika, c’est le premier ministre Abdelmalek Sellal qui assumait le rôle de représenter le voisin de l’Est à l’occasion de réunions internationales.
Pour rappel l’Union africaine a essayé en vain d’exercer des pressions sur l’Inde pour exclure le Maroc des travaux de la 3ième édition du sommet Afrique-Inde.