Il appelle dans un message les souverains et chefs d'Etat et de gouvernement membres de l'ONU, à "intervenir d'urgence pour mettre fin à la politique d'épuration ethnique que mène le gouvernement marocain contre les citoyens sahraouis désarmés dans les zones sahraouies occupées et élargir les prérogatives de la MINURSO pour englober le contrôle des droits de l'Homme".
N’ayant pas peur du ridicule, le chef du Polisario nie les derniers rapports de Human’s Right Watch et Amnesty International et continue à utiliser des termes d’une gravité extrême. Comment oser parler de nettoyage ethnique à Gdim Izik alors que le wali qui vient d’être nommé est un sahraoui natif de Laâyoune ?
Ce n’est pas la seule expression malheureuse, puisque pendant plusieurs semaines les responsables du Polisario se sont relayés à la tribune des médias algériens et espagnols pour parler de fosses communes, de génocide, …
Alors que Barack Obama a évoqué sous forme de boutade un possible lieu de naissance au Maroc, Mohamed Abdelaziz lui, se découvre une origine Tutsi. Il semble y croire sérieusement.
Cette attitude et le vocabulaire exagérés sont symptomatiques de la fébrilité du mouvement séparatiste. Comme l’ont révélé les notes diplomatiques américaines publiées sur WikiLeaks, les Etats-Unis ainsi que tous les pays membres du conseil de sécurité à l’ONU sont favorables à une solution basée sur le plan d’autonomie proposé par le Maroc.