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Affaire Ali Lmrabet : HRW et Amnesty International interpellent le gouvernement marocain

Publié
Le journaliste Ali Mrabet/ Crédit photo: l'Express
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Human Rights Watch et Amnesty International interpellent, ce mardi dans un communiqué relayé par EFE, les autorités marocaines afin qu’elles mettent fin aux obstacles bureaucratiques qui empêchent le journaliste Ali Lmrabet de lancer son hebdomadaire.

Directeur adjoint d’AI au Moyen-orient  et en Afrique du Nord, Said Boumeddouha a estimé que «si les autorités permettent la naissance de son journal et de publier librement ses informations, ceci participerait à la liberté d’expression au Maroc».

Pour rappel, en juin dernier, le journaliste et fondateur du site demainonline, Ali Lmrabet avait entamé devant le Conseil des droits humains des Nations Unies à Genève, une grève de la faim pour protester contre la non délivrance de son certificat de résidence qui devrait lui permettre de renouveler ses pièces d’identité. Plusieurs comités de soutien et des ONG ont alors entrepris des actions de protestation dont l’adresse d’une lettre au roi.

Par la suite, le ministère de l’Intérieur avait déclaré qu’Ali Lmrabet pourrait renouveler ses papiers s’il apportait la preuve de sa résidence habituelle à Tétouan pendant au moins 3 mois. Après 35 jours de grève de la faim, le journaliste a interrompu son action de protestation sur les conseils de son médecin.

Et pour remonter au tout début de l’affaire, Ali Lmrabet avait été frappé, en 2005 d’une interdiction d’exercer toute activité journalistique pendant 10 ans après avoir déclaré que les prisonniers du camp de Tindouf n’étaient pas des «séquestrés mais des réfugiés». En 2015, à la fin de sa sanction, le journaliste ambitionne de lancer un hebdomadaire satirique. Un projet qui tarde depuis à se concrétiser pour les raisons administratives citées auparavant.

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