Elle ne s’attendait certainement pas à cette tournure. Après avoir eu des relations sexuelles consenties et tarifées avec un chauffeur de taxi iranien, une Marocaine vivant à Dubaï a accusé ce dernier de viol suite à une dispute. Informée de l’affaire, la police émiratie a aussitôt lancé une enquête pour arrêter l’accusé et ordonné un examen médical de la victime.
L'examen médical a révélé que les rapports sexuels entre les deux étaient bel et bien consentis. Conséquences : la plaignante écope d’une triple peine : 3 ans de prison, amende de 3.000 dirhams émiratis et possible expulsion du pays pour rapports sexuels hors mariage, consommation d’alcool et faux témoignage.
Selon Gulfnews, la fausse victime est réceptionniste dans un hôtel. Elle s’était rendue à l’appartement du chauffeur de taxi pour boire un verre avant d’avoir des rapports sexuels avec lui. Seulement, l’idylle ne s’est pas déroulée comme elle l’aurait souhaité. Après une dispute, la femme sera ainsi exclue de l’appartement et, sous le coup de l’énervement, elle a appelé la police pour prétendre qu’elle a été forcée à boire pour ensuite être abusée.
Plusieurs visites au domicile du taximan
Selon l’enquête, la Marocaine, qui a connu le chauffeur il y a un peu plus de dix mois, se rendait souvent au domicile de ce dernier et avait avec lui plusieurs rapports sexuels tarifés. Lors du jugement au tribunal correctionnel de Dubaï, la prétendue victime a abondé dans le même sens, avouant qu’elle avait menti au sujet du viol. Elle a reconnu avoir été payée pour des rapports sexuels pendant environ 10 mois. Le premier jugement reste susceptible d’appel dans une semaine.
Quant au chauffeur de taxi, il a été condamné à trois mois de prison ferme et risque une expulsion du pays à la fin de sa peine.