Un Marocain a baissé les bras. Ne sachant que faire, il s’est confié sur sa souffrance à l’agence de presse turque Anadolu. Sa femme commençait à lui parler de Daesh, du jihad et de ses recrutements. Elle semblait passionnée par ce sujet.
Elle en a alors parlé avec son mari, lui proposant d’aller ensemble en Syrie, faire le Jihad. Il a refusé, elle est partie sans lui, sans même le prévenir. La famille de la femme et le mari n’ont eu de ses nouvelles que trois mois plus tard.
Elle lui expliqua qu’elle était partie de Casablanca en passant par la Turquie, pour arriver en Syrie. Toujours persuadée par cette cause, elle a demandé à son mari de la rejoindre en argumentant sur les salaires qu’il recevrait une fois là-bas. Ces derniers seraient de 2 000 dirhams par mois, une bonne somme d’après l’enthousiasme de la femme, décrit par l’homme. Obstiné, il n’a pas changé d’avis.
Faisant face au refus, sa femme lui a demandé le divorce pour être libre de se marier en Syrie, car elle ne peut pas rester dans ce pays sans mari. Après s’être excusée auprès de son mari, elle lui déclare qu’elle ne rentrera plus au Maroc. Le problème se pose au niveau de la justice, qui demande à ce que les papiers du divorce soient envoyés à la femme, mais l’homme n’a ni adresse, ni téléphone pour contacter sa femme…