Depuis quelques jours, Rachida Dati refait surface sur le devant de la scène. Invitée ce matin sur le plateau de BFM TV et RMC, elle a pris la parole concernant les propos racistes exprimés à l’encontre de la nouvelle ministre chargée de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem.
Etant de deux partis politiques opposés, on ne s’attendait pas à ce que Rachida défende Najat. C’est, en effet, ce qui s’est passé. L’ancienne Garde des Sceaux n’y est pas allée de main morte en accusant NVB de victimisation de circonstances.
«Écoutez moi j'ai connu bien pire, bien pire ! J’ai été peu soutenue pour ne pas dire pas soutenue, est-ce qu’une seule fois je suis venue m’en plaindre ? Non.»
Vraiment ?
En fait si, l’ancienne ministre de la Justice se plaignait et ne ratait pas une occasion pour le faire. Notamment en rebondissant sur les propos Geoffroy Didier, en novembre 2013, qui disait en parlant d’elle : «Cette jeune fille aurait dû voler des mobylettes dans la banlieue de Chalon». Rachida avait fait le tour des plateaux télé pour montrer sa colère.
Rachida n’en reste pas là et ajoute même que la victimisation de Najat Vallaud Belkacem est une manière de cacher son incompétence et de garder son poste. L’eurodéputée fait tout pour se faire de nouveau remarquer. Elle s’exprime sans doute au nom de la droite française qui veut démontrer qu’il ne s’agit pas de racisme envers la benjamine du gouvernement, mais d’attaques contre son incompétence.
Un discours bien ficelé qui rejoint étrangement celui de Marine Le Pen, qui interviewée pour la UNE de Minute, a déclaré que NVB se victimise beaucoup trop à son goût…