La cour de cassation a annulé le jugement qui avait innocenté Hassan Arif, député du parti l’Union Constitutionnelle et président de la Commune d’Aïn Aouda, poursuivi pendant trois ans pour le viol d’une fonctionnaire du ministère des Habous et déclaré innocent en janvier 2013.
Selon le quotidien arabophone Almasae, Hassan Arif est passé pour la première fois depuis son accusation, ce mardi 16 septembre, devant les juges de la cour d’appel de Rabat.
Viol et enfant rejeté, une affaire banale
Si la cour de cassation a décidé la réouverture du procès, c'est parce que la cour d'appel ayant quitté le parlementaire n'avait pas pris en considération, les preuves de 284 communications téléphoniques entre le député et la victime fournis par Maroc Telecom ainsi que les tests ADN qui ont été effectués par le laboratoire de la Gendarmerie Royale, l’un basé sur un échantillon de sa salive, et l’autre sur le sperme retrouvé sur les sous-vêtements de la victime.
Le député ayant nié tout en bloc auparavant, prend cette affaire très à la légère. "C’est une affaire banale qui ne mérite pas que je lui accorde de l'attention vu mes nombreuses préoccupations. Je suis confiant en la justice", déclate Hassan Arif à Al Akhbar.