Selon une étude réalisée par un chercheur de l’Université d’Amsterdam, aux Pays-Bas, les néerlandais d’origine marocaine ont quatre ou cinq fois plus de chances d’être touchés par la schizophrénie que les néerlandais de souche.
L’étude a été réalisée sur un petit échantillon de 26 Néerlando-Marocains et 37 Néerlandais. Le psychiatre Tekleh Zandi a indiqué qu'il n’y a aucune bonne raison pour un diagnostic plus fréquent de schizophrénie à part si on oublie de prendre en compte l'environnement culturel. Si cet élément est pris en compte dans le diagnostic, il n'y a aucune différence dans les résultats.
Zandi explique par exemple que le fait d'entendre des voix - un des signes permettant d'identifier la schizophrénie - est plus accepté dans des cultures marocaines. Cela pourrait être un «fantôme (jin) en colère» ou tout simplement un souvenir de quelque chose en rapport avec son père.