Aux yeux de la justice espagnole, El Nene ou Mohamed Taieb sont une seule et unique personne usant de manière malhonnête de la nationalité espagnole. C’est pour cela que la « Audiencia National », en se basant sur la décision du 3ème juge d’instruction Espagnol, qui avait appelé à déposséder El Nene de sa nationalité Espagnole. Le trafiquant risque ainsi d'être jugé au Maroc et de finir ses 8 années de prison entamées à Kenitra avant son évasion.
El Nene comme il aime être appelé, est un Marocain né dans un quartier pauvre de l’enclave espagnole de Sebta, le 27 août 1975. Il s’est vite découvert une passion, celle de la délinquance et du trafic de drogue. Il fut arrêté en Août 2003 en marge de l'affaire Mounir Erramach. Depuis, il est considéré comme l’un des plus redoutables narco-trafiquants que le Maroc a connu. En effet, El Nene compte des collaborateurs aussi bien au Maroc qu’en Espagne.
La « Audiencia Nacional » rendra son verdict demain. El Nene ou Mohamed Ahmed Taieb risque fortement de se voir extradé vers le Maroc pour y purger le reste de la peine si on ne la lui double pas en raison de sa fuite du complexe pénitencier de Kenitra et d’autres accusations relatives à la falsifications de documents.
Dernière minute
D’après la MAP, la « Audiencia Nacional » a rendu son verdict, jeudi 18 septembre 2008, estimant ainsi que El Nene alias Mohamed Taieb Ahmed et Mohamed El Ouazzani, sont bel et bien la même personne. Le narco-trafiquant né à Sebta, se disait marocain ou espagnol en fonction des circonstances avec pour objectif d'échapper à l’arrestation. Il sera donc extradé vers le Royaume du Maroc. Néanmoins, la décision définitive revient au gouvernement espagnol dont les décisions d'extradition de criminels vers leurs pays d'origine sont adoptées lors du conseil des ministres.
D’après la MAP, la « Audiencia Nacional » a rendu son verdict, jeudi 18 septembre 2008, estimant ainsi que El Nene alias Mohamed Taieb Ahmed et Mohamed El Ouazzani, sont bel et bien la même personne. Le narco-trafiquant né à Sebta, se disait marocain ou espagnol en fonction des circonstances avec pour objectif d'échapper à l’arrestation. Il sera donc extradé vers le Royaume du Maroc. Néanmoins, la décision définitive revient au gouvernement espagnol dont les décisions d'extradition de criminels vers leurs pays d'origine sont adoptées lors du conseil des ministres.