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Être maman et ambitieuse, c'est grave docteur ?

Ladies, nous sommes loin de l’époque où on attendait Monsieur gentiment à la maison. Aujourd’hui, on travaille nous aussi, et beaucoup ont atteint des postes importants. Et on ne veut pas faire un choix : notre carrière, oui, mais la plupart ont aussi mari et enfants. Alors, est-ce-qu’on culpabilise ou est ce qu’on nous fait culpabiliser ? Et surtout, comment trouver un juste équilibre ?

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Temps de lecture: 3'

A qui la faute ?

Si vous avez l’impression de rater des moments précieux avec vos enfants, de ne pas les voir assez ou d’être absentes trop longtemps, sachez que vous n’êtes pas la seule. Une étude récente montre que plus de 86% des femmes actives avouent se sentir coupables du temps consacré à leur vie professionnelle. «J’aime mes enfants plus que tout, mais je ne supporterai pas d’arrêter de travailler» nous dit Samia. «J’ai travaillé dure pour cette promotion, mais mes enfants ne méritent pas une maman fatiguée et à bout de nerfs» témoigne Assia.

La société maghrébine ne reconnait pas encore l’utilité de la réussite professionnelle au féminin. Certes, on pousse de plus en plus les filles à faire des études supérieures, même plus que ces messieurs. Mais demandez à vos mères, tantes ou grand mères, elles ne seront pas contre votre travail, elles seront même fières de vous. Mais elles seront catégoriques, une femme doit d’abord gérer son foyer, mari et enfants avant d’envisager autre chose.

Demandez aussi à Monsieur. Même si vous travaillez et que vous avez à peu près les mêmes horaires, c’est à vous de vous farcir les doubles journées, de tenir la maison ou de vous occuper des enfants. «Il râle quand j’ai une réunion tardive ou un déplacement, mais il ne râle pas quand je m’occupe de quelques factures» sourit Nadia. C’est vrai qu’ils ne sont pas contre une situation confortable, ils sont même fiers de nous présenter, à condition d’être wonder woman !  C’est peut être de là que vient cette culpabilité, on nous demande d’être plus performantes au travail, en touchant un peu moins que ces messieurs tout en restant une fée du logis.

Déculpabilisez !

Nous ne le nions pas, nous sommes contentes de travailler. Mais il y a des jours où c’est compliqué : la nana qui n’arrive pas à l’heure, l’horaire de la crèche ou de la garderie qui ne nous convient pas, ou le petit qui a une grosse fièvre le matin d’une réunion importante. On supporte mal les pleurs du petit quand on le dépose quelque part, et on se sent nulle quand il est endormi lorsque l'on rentre le soir. Ces jours là, on aimerait bien laisser tomber. «Il m’arrive de me demander si je ne préfère pas être une femme au foyer. Très vite, je me rends compte que mes enfants ne peuvent renoncer à notre niveau de vie».  Sachez aussi que les mamans au foyer ont d’autres formes de culpabilité, elles se sentent coupables de ne pas participer aux frais du foyer , ou de ne pas exploiter tout ce qu’elles ont appris durant leurs études.

Pour arrêter de culpabiliser, tout est une question d’organisation. Plus difficile à dire qu’à faire, laissez le travail au travail. Evitez de ramener un dossier à la maison, essayez de ne pas consulter vos mails ni de téléphoner au bureau. Privilégiez des moments précieux avec votre famille. Si vous ne pouvez pas aller chercher vos enfants tous les jours à l’école, essayez de le faire un jour précis de la semaine. Faites en un rendez vous sacré où vous irez manger une glace, faire des courses ou simplement marcher. Votre enfant attendra ce jour avec impatience et ce sera source de joie pour vous.  Un enfant comprend lorsque vous lui expliquez que vous devez vous absenter quelques jours. Il n’a pas la notion du temps, mais vous pouvez lui promettre de l’emmener quelque part dès votre retour. Le but est de passer des moments de qualité avec lui.

Monsieur a aussi son rôle à jouer pour nous débarrasser de cette charge. On n’a pas bâti ce foyer toute seule, ni fait cet enfant sans lui. Certes, n’imaginez pas qu’il prendra en charge tout ce que vous ne pouvez pas faire, mais une aide est toujours la bienvenue.

Ne vous comparez pas aux femmes qu’on vous montre à la télévision, qui rentrent après une dure journée de travail et s’occupent de leurs bambins, avec le sourire s’il vous plait. N’hésitez pas à en parler avec vos copines, collègues ou sœurs. Cela fait beaucoup de bien de savoir qu’on n’est pas seules dans certaines situations. Riez de vous entre vous, ça ne peut vous faire que du bien.

Et puis, n’oubliez pas que vous faites de votre mieux, que l’erreur est humaine et que personne n’est parfait !

Eliosmontain
Date : le 15 juin 2020 à 20h44
(Je n'arrive pas à faire citer les commentaire) Mais mes propos seront certes reconnus pour l'interlocuteur En effet l'aspect juridique stricte en terme terre-à-terre est juste Du point de vu jurisprudentiel islamique Mais ici j'insiste sur le perpétuel malentendu qui concerne la Femme en tant qu'être Entendons-nous que l'aspect fonctionnel juridique ne peut avoir de sens Dans ces sempiternelles bipolarité(e)s entendons-nous sur "nature féminine" Bien que pour l'extrême majorité la quête de sa réalité n'est que farfelue au mieux Misogyne au pire Mais nous sommes donc bien d'accord que cet objet de nature se restreint à une égalité Qui en rien permet à la Femme d'être sans "être" identifié(e) de manière égale en conformité(e) à ce qu'elle n'est pas Il faudrait donc faire l'historique du sujet de un Et ensuite inventer une machine qui puisse voyager dans le temps passé pour rectifier Pour rectifier ce qui ne n'aurait dû être sujet à discussion présentement Mais malheureusement elle ne sont reconnues qu'en terme d'égalité entre leurs semblables masculins Mais en rien en tant qu'être féminin, bien que cette subtilité est reconnue plus ou moins Mais en rien en tant qu'être différentiel de l'être de référence masculin Je vais en rester là ...
Newhorizon20
Date : le 15 juin 2020 à 16h36
Salam, y a un détail très important qu'on a tendance à oublier. Quand on parle de la société musulmane et quand il s'agit d'un couple marié, c'est l'homme qui a le devoir d'entretenir financièrement sa femme et ses enfants. De ce fait, la femme est exonérée de ce devoir même s'elle travaille, à moins qu'elle préfère participer financièrement pour aider son mari. Donc, la vie professionnelle de la femme est une ambition personnelle qui a ses avantages et ses inconvénients et si la femme mariée fait le choix de travailler, elle n'a qu'à assumer pleinement ce choix.
Eliosmontain
Date : le 15 juin 2020 à 14h33
Ambition et vie personnelle Et là ne sommes nous pas hors sujet H/F Donc là dans une pensée profondément narcissique Le H et le F de la compote ... Pourquoi serions-nous en marge ô combien pour une question... Existentielle?
del2409052334
Date : le 15 juin 2020 à 13h58
Et l'ambition dans sa vie personnelle ça existe non ? perplexe
Eliosmontain
Date : le 15 juin 2020 à 13h47
Ce qui est, à mon sens une nouveauté, c'est que rien ni personne m'interpelle sur ce est qu'est les "FACCM" ?!
Eliosmontain
Date : le 15 juin 2020 à 13h12
Mon discours s'adresse aux coeurs qui lisent et persévèrent dans une haute intention, même dans ... Les FACCM ont pour mission première d'anéantir la ruse maléfique du dualisme Femme/Homme ... Au fait que FACCM en cela fait d'une sorte de roman En aucun cas je vais me permettre un certain ?
Drael
Date : le 15 juin 2020 à 13h09
Le rapport avec l'égalité matérialiste ?? C'est nouveau ça tient...voire même hors sujet un peu...
Citation
Eliosmontain à écrit:
J'affirme haut et fort dans l'intervalle de la dialectique du discours "de l'être féminin" ou envers et son pendant "l'enfant" mis en silence, est d'une cécité tragique et d'un point de vue philosophique pour le peu annihilant l'observation existentielle, ce qui implique l'inégalité de la vie (ou son processus). Alors que l'égalité elle et bien elle nous propulse dans une dynamique qui ouvre la porte de pandore à nos questions existentielles, non dans une logique d'un plan unidimensionnel, mais dans une perspective indéfiniment multidimensionnelle. Delà donc l'égalité matérialiste, au pire, entre les deux sexes fait abstraction à l'interrogation innée des "êtres" en tant qu'être bipolairement distinct, pour une simplification animale de l'humain Homme et Femme ! Salam
Eliosmontain
Date : le 15 juin 2020 à 12h49
J'affirme haut et fort dans l'intervalle de la dialectique du discours "de l'être féminin" ou envers et son pendant "l'enfant" mis en silence, est d'une cécité tragique et d'un point de vue philosophique pour le peu annihilant l'observation existentielle, ce qui implique l'inégalité de la vie (ou son processus). Alors que l'égalité elle et bien elle nous propulse dans une dynamique qui ouvre la porte de pandore à nos questions existentielles, non dans une logique d'un plan unidimensionnel, mais dans une perspective indéfiniment multidimensionnelle. Delà donc l'égalité matérialiste, au pire, entre les deux sexes fait abstraction à l'interrogation innée des "êtres" en tant qu'être bipolairement distinct, pour une simplification animale de l'humain Homme et Femme ! Salam
Drael
Date : le 15 juin 2020 à 12h22
Et d'un côté au lieu de pleurer pourquoi les femmes tendent à se masculiniser il faudrait peut être comprendre pourquoi. "Tu pleures comme une fille", "T'es pas un homme t'es une femmlette" on le dit très peu mais déjà tout petit l'image masculine est prôné tandis que l'image féminine est moquée, ridiculisée et peu mise en avant, rien qu'en entendant cela on se pose des questions : "Est-on vraiment comme cela ? Des pleurnicheuses ? Des personnes sans tact ? Si on préfère un autre modèle alors je vais faire comme eux pour que à moi aussi on puisse être fier de moi". Les parents devraient savoir que les filles qui essaient de se masculiniser ou imiter les garçons, "veullent aussi un zizi" ne se sentent pas à leur place, sont frustrées d'être rejetées par ceux ci, ou de ne pas pouvoir jouer à des jeux (plus intéressant que ceux des filles)pour petits garçon, de ne pas être à la hauteur de ce que les parents espèrent. Inconsciemment on a toujours eu plus de mérite et de fierté pour le petit garçon que la petite fille. Se mettant en avant que par son aspect physique, sa beauté...La plupart des insultes on été conçu par le sexe masculin pour le sexe feminin, Personnellement quel être en grandissant serait fier d'être moqué, réduit à un objet, à un être inférieur ? Dont on reconnaît majoritairement les exploits que par les qualités qu'on attend d'elle ? Dans les familles la plupart du temps c'est le garçon qui est le plus choyé, servis alors que la fille sera plus vu comme une servante. Beaucoup de parents savent parfaitement comment mettre en avant leurs filles mais dans les traditions et mentalités même parfois insconsiemment c'est ce côté qui ressort. Le fait aussi de ne pas pouvoir avoir les mêmes chances qu'un garçon est une source de frustration qui poussera la femme à se masculiniser pour elle aussi avoir cette chance de pouvoir y accéder , puisqu'en étant une femme elles ont inculquer que cela ne serait pas possible , le mot "femme" c'est très négatif dans la tête de certaine car on y assimil que des choses négatives , des possibilités restreintes et un modèle de vie bien dessinée et tracé, ce qui est contraire chez l'homme car sa vie sera diversifié. Lui au moins ne sera pas "tenu en laisse" contrôlé, sur ses moindres pas et gestes , il peut aller où il veut, quand il veut...parce que monsieur n'est sous l'autorité de personne de par sa conception biologique...hormis à Dieu mais bon faudrait il encore qu'il le craigne Quel être sincèrement prends du plaisir à ce qu'on le commande ? A ce que sa liberté soit encore plus restreinte sous prétexte que cet être soit femme...Évidemment qu'on nous sortira la carte de la sécurité "oui mais c'est pour ton bien blablabla" Parfois j'aimerais même mettre cette soit disant sécurité à la poubelle car elle est étouffante et contraignante , privative... Les bateaux sont plus en sécurité au port mais ne sont pas fait pour y rester....Bref tu me diras de nos jours (voire depuis toujours) on va pas se le cacher il a toujours été plus avantageux d'être un homme qu'une femme en général et même que cela soit sur le plan de la fierté, de la considération etc On va me sortir le travail pénible et la guerre mais hormis cela ? De nos jours ? Le travail domestique est aussi pénible voir même fatiguant pour le corps , pouvant aussi causer la mort à l'accouchement La guerre les civils ont tout autant souffert (viol, crise, meurtre, travail à l'usine)
Citation
Eliosmontain à écrit:
Mais selon quel paradigme ? Les FACCM prônent un statut pour la Femme en tant que Femme En aucune façon calqué sur le modèle masculin De facto la Femme se doit de proposer au législateur (euse) un modèle Propre à sa nature ... Incluant son émancipation égalitaire envers le masculin Tout en lui permettant d'être en tant "être" Femme Et là dans le débat actuel (complètement inégalitaire) L'égalité Homme/Femme est injuste envers la Femme Puisque la spécificité Femme se doit d'être égale au modèle masculin Et en rien humaine féminine et différente de l'humain masculin Tout en étant de même essence Où de même glaise Là les proportions importent peu Puisque la nature innée est égale Et puis l'égalité est bien confirmée Les croyantes et les croyants sont maîtres les uns des autres Sur ceux à vous d'y voir l'adéquation !!! Salam
Drael
Date : le 15 juin 2020 à 12h03
L'égalité tout court est injuste, qu'elle soit entre hommes à hommes (parce que pas tous pareil, il y a des handicapés, d'autre profil aussi)femme à femmes ou entre femmes et hommes. Mais non l'égalité en droit parcontre, l'égalité des chances ne sont pas injustes car justement elles nous donnent le choix ! Le choix de choisir. Alors que l'inégalité de droit et des chances ne nous donnent pas ce choix elles nous conditionnent parfois dès la naissance, en fonction d'où tu es né, de ton sexe, de ton origine...il ne devrait pas y avoir de conséquences sur des aspects et specifités qui t'es propre le jour où les gens arrêteront de regarder ses aspects et te freiner à cause d'eux on aura bien évolué, on sera considérés enfin en tant que personne.
Citation
Eliosmontain à écrit:
Mais selon quel paradigme ? Les FACCM prônent un statut pour la Femme en tant que Femme En aucune façon calqué sur le modèle masculin De facto la Femme se doit de proposer au législateur (euse) un modèle Propre à sa nature ... Incluant son émancipation égalitaire envers le masculin Tout en lui permettant d'être en tant "être" Femme Et là dans le débat actuel (complètement inégalitaire) L'égalité Homme/Femme est injuste envers la Femme Puisque la spécificité Femme se doit d'être égale au modèle masculin Et en rien humaine féminine et différente de l'humain masculin Tout en étant de même essence Où de même glaise Là les proportions importent peu Puisque la nature innée est égale Et puis l'égalité est bien confirmée Les croyantes et les croyants sont maîtres les uns des autres Sur ceux à vous d'y voir l'adéquation !!! Salam
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