Le PPS condamne l’assassinat «perpétré par l’entité sioniste» de Hassan Nasrallah, l’ancien chef de l’organisation libanaise chiite Hezbollah, proche de l’Iran. Les camarades de Nabil Benabdellah rejoignent, ainsi, la position de leur ancien allié, le PJD dirigé par Abdelilah Benkirane.
Dans un message adressé à Israël, le bureau politique du PPS réaffirme le droit des peuples colonisés à «la résistance» et la «lutte» pour «se libérer de l'emprise du colonialisme». Le PPS a également dénoncé «l'insistance brutale de l'entité sioniste à élargir le cercle de l'agression contre le Liban, par voie aérienne et maintenant par voie terrestre». Une ligne qui risque «d’emporter la région entière dans une guerre totale et vers l’inconnu, menaçant ainsi la paix mondiale», a mis en garde le PPS. Les membres du parti de gauche ont également annoncé leur participation à la marche nationale, prévue le 6 octobre à Rabat, en soutien aux peuples palestinien et libanais.
Le PPS a été exclu de l’union des partis arabes de gauche, en raison de son adhésion au Groupe d'amitié parlementaire maroco-israélien, mis en place en mai 2023. Certes la formation avait ensuite demandé à son député de se retirer de cette instance, mais sans parvenir à infléchir les camarades arabes. D’ailleurs, ils n’ont pas invité le PPS à prendre part à leur dernière réunion, organisée début septembre à Beyrouth, mais ont convié à sa place le Parti socialiste unifiée. Le PSU était représenté par son secrétaire général, Jamal El Asri.