Alger s'est à nouveau fait l'avocat du Polisario lors d'un débat, organisé le vendredi 14 juin au Conseil de sécurité, sur l’adoption d’une résolution exhortant les Etats à condamner publiquement la violence, les discours de haine et l’extrémisme motivés par la discrimination, pour se faire l’avocat du Polisario.
Dans un premier temps, le représentant permanent de l'Algérie aux Nations unies a dénoncé «l’agression barbare» et «le génocide et les atrocités perpétrées à Gaza par l’occupation israélienne contre des civils innocents», rapporte l’ONU. Amar Ben Jamaa a enchainé en appelant les Nations unies «à accorder le droit à l'autodétermination à ceux qui sont sous le coup de la loi de l'oppression et des déplacés de force en Palestine, au Sahara occidental et ailleurs».
Pour rappel,en avril dernier, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, avait profité d'un débat sur la drogue organisé au Conseil de sécurité, pour appeler «à mettre fin à l’occupation de territoires comme le Territoire palestinien occupé ou le Sahara occidental». Une intervention immédiatement condamnée par l’ambassadeur marocain Omar Hilale.