Baisse de rideau sur le 33e sommet arabe ordinaire, organisé le jeudi 16 mai au Bahreïn. A l’issue des travaux, les participants ont adopté une Déclaration finale, largement dominée par l’agression israélienne contre les Palestiniens.
En vue de mettre fin aux massacres quotidiens des Palestiniens de Gaza, les Arabes ont appelé «au déploiement de forces internationales de protection et de maintien de la paix des Nations unies dans le territoire palestinien occupé jusqu'à ce que la solution à deux Etats soit mise en œuvre».
Le sommet répond ainsi aux projets lancés par l’administration Biden et précédemment à l’initiative du gouvernement israélien visant à convaincre des Etats arabes, dont le Maroc, de «constituer une force de maintien de la paix» à Gaza, mais sans qu’elle soit placée sous la tutelle de l’ONU.
En octobre dernier, l’ancien Premier ministre israélien de gauche, Ehud Barak (1999-2001), avait suggéré la mise en place d’une force arabe à Gaza. L’Egypte, le Maroc et les Emirats arabes unis, tous ayant établi des relations diplomatiques avec Tel-Aviv, pourraient contribuer à cette force afin d’assurer la sécurité de la frontière israélienne avec la bande de Gaza, avait-il proposé.