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Maroc : Lancement des travaux de l’usine chinoise de batteries pour un investissement de 3 MMDH

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Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé ce vendredi à Rabat la cérémonie de signature de la convention d’investissement de la société chinoise BTR New Material Group, pour la construction d’une unité de production de cathodes destinés aux véhicules électriques. Pour 3 milliards de dirhams (3MMDH) investis, ce projet génèrera plus de 2 500 emplois.

Premier dans l’écosystème des batteries électriques au Maroc, ce projet prévoit «l’implantation d’une usine d’une capacité de 50 000 tonnes par an», au cœur de la cité Mohammed VI Tanger Tech. Développée en deux phases sur 15 hectares, «la mise en exploitation de la première phase d’une capacité de 25 000 tonnes est prévue dès septembre 2026», fait savoir un communiqué parvenu à Yabiladi.

Le projet, dont les travaux ont déjà commencé, est porté par un des leaders mondiaux de son secteur. Parmi ses clients figurent les principaux fabricants de batteries électriques BYD, CATL, Volkswagen et Tesla. «Le choix du Royaume pour la réalisation de ce projet traduit la confiance renouvelée des investisseurs internationaux pour la destination Maroc et particulièrement pour l’automobile, à un moment charnière où le secteur connait une profonde transformation au niveau mondial avec la transition vers le véhicule électrique», indique la même source.

Ce projet marque également «une avancée majeure dans la stratégie de développement du Groupe BTR à l’international et témoigne de la qualité des relations de coopération et d’amitié entre le Royaume du Maroc et la République Populaire de Chine», souligne-t-on.   

Le ministre de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques, a souligné à cette occasion que ce projet était «le premier de plusieurs d’envergure, à venir, positionnant ainsi le Royaume comme un pôle attractif pour l’industrie des batteries pour véhicules électriques et un acteur incontournable dans la production de composants vitaux pour l’avenir du secteur».

La convention d’investissement a été signée par le président de BTR New Materials, YouYan Huang, la ministre de l’Economie et des finances, Nadia Fettah, le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri, celui de l’Industrie et du commerce Ryad Mezzour, ainsi que le ministre délégué auprès du chef du gouvernement, chargé de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli.

La cérémonie s’est tenue en présence de l’ambassadeur de Chine au Maroc, Changlin Li et du président de BTR Group, Xueqin He, ainsi que du directeur général de l’AMDIE, Ali Seddiki.

HMIMID69
Date : le 30 mars 2024 à 17h44
Pourquoi la chine a choisi le Maroc ? Bientôt la première puissance économique sait où elle va mais pas que la chine les investisseurs calculent a la loupe l'endroit du pays le Maroc est le mieux situé entre l'Afrique et l'Europe et un grand port au croisement des chemins la stabilité du royaume grâce a un roi un peuple et un gouvernement en bonne entente ou presque une main d'oeuvre qualifié et peu coûteux et enfin la garantie la sécurité et la fiabilité du Maroc le rendent le plus préférable.
Salim_17sk
Date : le 30 mars 2024 à 03h24
L'UE prévoit des droits de douane punitifs pour les voitures électriques en provenance de Chine, afin de protéger les groupes automobiles locaux de la concurrence à bas prix. Mais le patron de Mercedes, Ola Källenius, déclare : "En tant qu'entreprise, nous ne demandons pas à être protégés. Mais c'est justement l'industrie automobile allemande qui n'est pas très enthousiaste face à ces projets, comme l'a clairement fait savoir le patron de Mercedes-Benz, Ola Källenius. Il a plutôt demandé à la Commission européenne d'abaisser les droits de douane sur les voitures électriques en provenance de Chine. "N'augmentez pas les droits de douane. Je ne suis pas du tout d'accord, je pense que nous devrions faire l'inverse : prendre les droits de douane que nous avons et les baisser", a-t-il déclaré au "Financial Times". De son côté, l'UE avait récemment pris les premières mesures pour pouvoir éventuellement imposer des droits d'importation sur les véhicules électriques chinois, même avec effet rétroactif. Alors que les constructeurs automobiles français comme Renault n'ont pas de grandes affaires en Chine et sont très favorables à un isolement par des droits de douane, les constructeurs automobiles allemands dépendent fortement des affaires en Chine. Ils craignent des mesures de rétorsion de la part du gouvernement chinois. La concurrence avec la Chine aide les constructeurs européens à produire de meilleures voitures à long terme, a déclaré Källenius. Le protectionnisme va "dans la mauvaise direction". Il faut des conditions de concurrence équitables. M. Källenius a déclaré que les deux parties devraient s'efforcer de créer des situations économiques gagnant-gagnant. La volonté des entreprises chinoises d'exporter vers l'Europe est une "évolution naturelle de la concurrence, à laquelle il faut répondre par de meilleurs produits, une meilleure technologie et une plus grande flexibilité", a déclaré le manager. "C'est l'économie de marché. Laissons la concurrence faire son œuvre".
Miliani33
Date : le 29 mars 2024 à 23h32
On espère en voir d'autres avec des giga usines respectueuses de l'environnement et créatrices d'emplois. Bravo 👏
Le barreur
Date : le 29 mars 2024 à 21h42
Bravo, et bonne chance .
Dernière modification le 30/03/2024 17:44
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