Tel-Aviv peine à convaincre Rabat à jouer un rôle important dans les négociations pour la libération des otages israéliens, détenus depuis le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien le Hamas, dont certains sont des juifs d'origine marocaine, rapporte un média hébreu.
Le gouvernement Netanyahu considère le royaume comme un «acteur positif dans la région» et souhaite l’engager dans le processus de «l’après-guerre à Gaza», notamment dans la distribution des aides humanitaires aux Palestiniens de la Bande et le «règlement» de la crise. «Néanmoins, toutes les tentatives menées à cet égard, se sont révélées vaines», déplore la même source.
Ces révélations corroborent les conclusions d’un rapport élaboré par le gouvernement israélien sur son projet d'installer un exécutif militaire israélien «provisoire à Gaza qui sera responsable des besoins humanitaires» des Palestiniens. Une fois ce pas accompli, Tel-Aviv devrait céder le contrôle de la Bande de Gaza à une coalition d’Etats arabes, qui sera composée de l’Arabie saoudite, l’Egypte, le Maroc, les Emirats arabes unis et le Bahreïn. A l’exception du royaume wahhabite, les autres pays ont déjà établi des relations diplomatiques avec Israël.
Depuis le 7 octobre, le Maroc a laissé, notamment le Qatar et l’Egypte jouer les premiers rôles dans les négociations sur les deux principaux fonts de la guerre israélienne sur Gaza, à savoir : la libération des otages israéliens en échange de Palestiniens emprisonnés en Israël et l’acheminement des aides humanitaires à la population de Gaza.