Dans le cadre du partenariat vert Maroc-UE d’octobre 2022, un nouveau programme «Appui à la transition énergétique au Maroc – Energie Verte» a été signé, samedi 2 décembre à Dubaï, en marge de la COP28, en présence de la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali et du directeur général du voisinage et des négociations d’élargissement de la Commission européenne, Gert Jan Koopman.
Doté d’un budget de 50 millions d’euros, ce programme vise à «renforcer l’action climatique du Maroc, en soutenant la transition du Maroc vers une économie plus sobre en carbone». Il s’agit ainsi de «soutenir l’accélération de la décarbonation du système énergétique marocain, en appuyant les réformes en cours destinés à ouvrir le marché de l’électricité, à faciliter l’autoproduction et à renforcer l’intégration avec le marché européen, tout en appuyant le renforcement de la gouvernance du marché électrique à travers un jumelage entre l’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE) et son homologue dans un Etat membre européen», indique un communiqué parvenu à Yabiladi.
Ce nouveau programme contribuera à l’action climatique du Maroc, par «l’appui aux instruments de planification et de gouvernance de la politique climatique, notamment le renforcement de la sensibilité au climat du budget national, et les mécanismes pour la mobilisation du financement carbone». Il vise également à «promouvoir la décarbonation des entreprises marocaines avec le développement d’instruments de mesure et de vérification mise à disposition du secteur privé, et le renforcement du système et les capacités de certification des produits».
La signature de ce nouveau programme s’est tenue en marge de la COP28 aux Emirats arabes unis au terme d’un évènement : «Table ronde de haut niveau sur la coopération euro-méditerranéenne en matière de technologies propres», ouvert par le vice-président exécutif de la Commission européenne en charge du Pacte Vert, Maroš Šefčovič et Benali.
Cet engagement vise à «tripler la capacité d’énergies renouvelables installée à l’échelle mondiale et à doubler le taux d’efficacité énergétique d’ici 2030». Il contribuera aussi à créer des emplois verts et une croissance durable, «en investissant dans les technologies du futur, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre».