Le 13 novembre 2020, le Polisario annonçait son retrait du cessez-le-feu du 26 septembre 1991, en riposte à la perte du contrôle du passage d’El Guerguerate au profit du Maroc. Trois ans après cette annonce, le mouvement séparatiste veut désormais impliquer les Etats de la région dans sa «guerre» contre le royaume.
«La république sahraouie réitère son appel à la coopération et la coordination entre les pays de la région pour faire face aux pratiques agressives et expansionnistes du Maroc, qui menacent la paix, la sécurité et la stabilité dans toute la région», a appelé samedi 25 novembre, Brahim Ghali dans une allocution devant les membres du secrétariat général du Polisario.
Cet appel ne constitue pas un précédent. Le Front avait déjà proposé à certains pays africains et d’Amérique du sud «de conclure et développer des alliances militaires y compris la signature d’accords de défense mutuelle».
«La RASD compte suffisamment de pays et de peuples amis pour conclure des accords de défense mutuelle, notamment au niveau de l'Afrique et ailleurs dans le monde», avait déclaré son ancien «ministre des Affaires étrangères» Mohamed Salem Ould Salek, dans une interview à une radio algérienne.