L’Office national des chemins de fer (ONCF) se tourne plus rapidement vers les énergies renouvelables, en relevant sa part dans le mix électrique à 60% contre 25% en 2022. Depuis le 1er juin dernier, l’objectif initialement fixé de 50% a ainsi été dépassé, selon un communiqué. Cette performance s’opère en phase avec la vision royale sur l’accélération du déploiement des énergies renouvelables d’ici 2030, pour renforcer la souveraineté énergétique du Maroc, réduire les coûts et positionner le pays dans l’économie décarbonée.
En plus des trains de ligne grande vitesse (LGV) Al Boraq, utilisant l’énergie propre depuis le 1er janvier 2022, tous les trains navettes rapides (TNR) et des lignes Atlas sont désormais alimentés à l’énergie verte, a ajouté le communiqué. Les trains de transport de marchandises desservant le port Tanger Med sont également concernés. Cette électricité verte permet d’alimenter 27 sous-stations au lieu de 10 auparavant. Elle représente près de 50% de l’ensemble des postes d’énergie du réseau ferroviaire et sur les axes générateurs du trafic global.
Ce changement évite désormais l’émission 135 000 tonnes de CO2 qui ont été évitées au terme de l’année 2023. Dans ce sens, l’ONCF indique que ce chiffre est équivalent à la plantation de 3,8 millions d’arbres pour absorber le dioxyde de carbone, ou encore le retrait quotidien de 730 camions à conteneurs entre Casablanca et le port Tanger Med.