En Espagne, la cheffe de Sumar persiste et signe. Yolanda Diaz a promis, dans le programme électoral de son mouvement pour les législatives anticipées du 23 juillet, d’annuler le soutien de Pedro Sánchez au plan marocain d’autonomie au Sahara. «Nous réviserons rapidement le changement de position adopté en 2022 concernant le Sahara occidental et nous utiliserons tous les canaux d'influence dans le conflit, pour soutenir pleinement le droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, dans le cadre des Nations unies», indique le programme de la coalition d’extrême gauche présenté jeudi.
Sumar promet également d’œuvrer «depuis l'Union européenne pour défendre le respect des arrêts de la justice européenne concernant le Sahara occidental et réviser, en conséquence, les différents accords entre l'Union européenne et le Maroc pouvant affecter le Sahara occidental».
Le mouvement de Yolanda Diaz entend également «constituer une commission de travail sur la responsabilité historique de l'Espagne envers le peuple sahraoui, qui doit préparer un rapport sur les mesures d'application des principes de vérité, de justice, de réparation et de non-répétition par rapport à la situation actuelle du peuple sahraoui et de la responsabilité historique de l'Etat espagnol».
Sumar insiste aussi sur la mise en place de mesures «qui facilitent la vie de la population sahraouie où qu'elle se trouve (….) Nous augmenterons les aides humanitaire pour les camps de réfugiés sahraouis». Pour rappel, le mouvement de Yolanda Diaz a donné la troisième place sur sa liste à Madrid à une membre du Polisario, Tesh Sidi.
Les enquêtes d’opinion accordent à Sumar la quatrième place avec 13,2% des voix, soit entre 31 et 33 sièges à la Chambre des représentants, juste derrière les 13,6% de Vox.