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Grand Angle

Maroc - Nigéria : Quatre nouveaux pays rejoignent le projet de gazoduc

Quatre autres pays d’Afrique ont rejoint le projet de gazoduc Maroc - Nigéria, en signant des protocoles d’accord avec la Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPC Limited) et l’Office national marocain des hydrocarbures et des minéraux (ONHYM). Maintenant que la Côte d’Ivoire, le Libéria, le Bénin et la Guinée ont adhéré au projet, les différentes parties se projettent vers un essor énergétique à dimension continentale et souveraine.

Publié
Photo d'illustration / DR.
Temps de lecture: 3'

Quatre protocoles d’accord relatifs au projet de gazoduc Nigéria-Maroc ont été signés, ce vendredi 16 juin, au siège de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Abuja (Nigéria). Il s’agit d’une nouvelle étape importante, selon un communiqué publié par la Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPC Limited), qui a notamment fait état d’une réunion du comité de pilotage du projet pour discuter des orientations stratégiques dans ce cadre. Les protocoles d’accord ont été signés entre la NNPC Limited et l’Office national marocain des hydrocarbures et minéraux (ONHYM) d’une part, ainsi que la Société nationale des opérations pétrolières de Côte d’Ivoire (PETROCI), la Société nationale des pétroles du Libéria (NOCAL), la Société nationale des pétroles du Bénin (SNH-Benin) et la Société nationale des pétroles de Guinée (SONAP), d’autre part.

Ces initiatives s’ajoutent à celles actées en 2022 entre l’ECOWAS, la Mauritanie et le Sénégal, puis entre l’instance ouest-africaine et la Gambie, la Guinée-Bissau, la Sierra Leone et le Ghana. Cette nouvelle signature a eu lieu en marge de la réunion du comité de pilotage du projet de gazoduc Nigéria-Maroc, à laquelle ont participé des représentants de la CEDEAO et de tous les pays participants, notamment le Nigéria, le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Libéria, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Gambie, le Sénégal, la Mauritanie et le Maroc.

Selon l’institution nigériane, ce vaste projet contribuera à «accélérer l’accès universel à l’énergie, à améliorer les conditions de vie des populations, à intégrer les économies de la sous-région et à atténuer la désertification».

«Assurer l’essor de l’Afrique par les Africains»

Ces objectifs seront atteints «en fournissant un approvisionnement en gaz durable et fiable, conforme aux nouveaux engagements environnementaux du continent, tout en offrant à l’Afrique une nouvelle dimension de développement économique, politique et stratégique», a ajouté l’entreprise. Président de la NNPC Limited, Mélé Kyari a déclaré voir en ce projet «une opportunité d’investir dans les abondantes ressources en hydrocarbures du Nigéria», tout en élargissant les possibilités d’approvisionnement «pour soutenir la croissance économique, l’industrialisation et la création d’emplois sur le continent et au-delà».

Pour sa part, la directrice générale de l’ONHYM, Amina Benkhadra, a souligné qu’il s’agissait d’une étape importante pour «assurer l’essor social et économique à travers la sécurité énergétique et l’accès orienté vers le plein développement de l’Afrique par les Africains». De son côté, le commissaire de la CEDEAO chargé des infrastructures, de l’énergie et de la numérisation, Sediko Duka, a déclaré que le projet de gazoduc contribuerait à «renforcer la capacité de production/génération d’électricité dans la région, à stimuler le développement industriel et agricole et à participer à la transition énergétique, en utilisant une source d’énergie plus propre», notamment par rapport à d’autres combustibles fossiles.

Selon la Nigerian National Oil Corporation, la construction de l’oléoduc se déroulera en trois étapes principales. Dans un premier temps, un oléoduc sera construit, reliant celui de l’Afrique de l’Ouest à la Côte d’Ivoire, tandis qu’un autre relira le Sénégal, la Mauritanie et le Maroc. Dans un second temps l’oléoduc de Kut sera connecté à la Côte d’Ivoire et au Nigéria. Dans un troisième temps, la Côte d’Ivoire sera reliée au Sénégal via la Guinée, la Sierra Leone et Libéria. Les autres territoires non-côtier, à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger, seront également reliés au projet via des canalisations subsidiaires.

kabylie-libre
Date : le 18 juin 2023 à 12h53
Il existe déjà un gazoduc du Nigéria au Ghana en passant par le Bénin et le Togo (West African Gas Pipeline).
Citation
citoyenlibre1980 à écrit:
Je répète mon raisonnement, il vaut ce qu'il vaut Il est plus simple de relier le Royaume avec un gazoduc mauritano-sénégalais Ces deux pays ont commencé à exploiter un gisement important de gaz et construisent des infrastructures , ce qui sera un acquis pour ces 3 pays Nous faire croire qu'un Gazoduc de 5000 km ( le plus long du monde) et qui traverse 13 frontières avec un coût de 25 milliards de $ ( ou plus) est à la portée de pays africains ( dont certains sont pauvres) , est faisable et rentable est une chimère
AmazighArabi
Date : le 18 juin 2023 à 09h46
C'est pour ça qu'il y a des homme/femmess politiques qui ont une vision et qui regardent au-delà de l'horizon. Développer 2 ou 3 pays et laisser le reste dans la misère c'est contre productif. On ne peut pas faire le Grand Maghreb, alors on fera l'Afrique de l'ouest. La question du financement est cruciale mais s'ils s'activent comme on le voit, c'est qu'ils ont une idée. L'Afrique c'est l'avenir faut pas se rabaisser ou se démotiver à ce point.
Citation
citoyenlibre1980 à écrit:
Je répète mon raisonnement, il vaut ce qu'il vaut Il est plus simple de relier le Royaume avec un gazoduc mauritano-sénégalais Ces deux pays ont commencé à exploiter un gisement important de gaz et construisent des infrastructures , ce qui sera un acquis pour ces 3 pays Nous faire croire qu'un Gazoduc de 5000 km ( le plus long du monde) et qui traverse 13 frontières avec un coût de 25 milliards de $ ( ou plus) est à la portée de pays africains ( dont certains sont pauvres) , est faisable et rentable est une chimère
citoyenlibre1980
Date : le 18 juin 2023 à 01h08
Je répète mon raisonnement, il vaut ce qu'il vaut Il est plus simple de relier le Royaume avec un gazoduc mauritano-sénégalais Ces deux pays ont commencé à exploiter un gisement important de gaz et construisent des infrastructures , ce qui sera un acquis pour ces 3 pays Nous faire croire qu'un Gazoduc de 5000 km ( le plus long du monde) et qui traverse 13 frontières avec un coût de 25 milliards de $ ( ou plus) est à la portée de pays africains ( dont certains sont pauvres) , est faisable et rentable est une chimère
AmazighArabi
Date : le 17 juin 2023 à 20h54
Quelle est ta conclusion au juste ? Ces responsables sont en train de signer des protocoles, de programmer un plan juste pour prendre une photo ? Ou alors ils sont idiots, ils élaborent des stratégies vouées à l'échec ? Soyons sérieux, ce projet est stratégique et bénéfique pour tous les pays concernés, maintenant il s'agit de le financer et d'aller au bout. Ce ne sera pas simple mais il devrait se concrétiser sauf catastrophe en Afrique du Nord.
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citoyenlibre1980 à écrit:
Le Nigeria a de grande difficulté financière La société pétrolière publique nigériane NNPC vient de tripler le prix de l'essence car l'état n'a plus les moyens de subventionner l'énergie Vous pouvez même pas imaginer le chaos que cela a créé dans ce pays
citoyenlibre1980
Date : le 17 juin 2023 à 06h16
Le Nigeria a de grande difficulté financière La société pétrolière publique nigériane NNPC vient de tripler le prix de l'essence car l'état n'a plus les moyens de subventionner l'énergie Vous pouvez même pas imaginer le chaos que cela a créé dans ce pays
kabylie-libre
Date : le 17 juin 2023 à 00h44
La moitié sera prise en charge par le Nigéria. Il ne reste plus "que" 12,5 milliards à trouver... https://www.yabiladi.com/articles/details/138605/investissement-pour-gazoduc-nigeria-maroc.html
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citoyenlibre1980 à écrit:
La Mauritanie comme le Sénégal ( et je pense que la Côte d'Ivoire le fera) construisent leurs propres gazoducs, leurs installations de liquéfactions pour exporter leurs gaz Une partie du gaz produit ira dans l'économie et bénéficiera aux citoyens de ces pays Reliez la Mauritanie au Royaume sera moins compliqué à promouvoir et a financer que de ramener un gazoduc de plus 5000 km et 13 frontières Qui va financer les 25 milliards de $ du projet pas l'UE en tout cas, Borell l'a bien dit lors de sa dernière visite L'Europe table sur la transition énergétique et va diminuer ses importations de Gaz A part des majors américaines, je ne vois pas pas qui va prendre le risque de se lancer dans un projet si couteux
citoyenlibre1980
Date : le 17 juin 2023 à 00h04
La Mauritanie comme le Sénégal ( et je pense que la Côte d'Ivoire le fera) construisent leurs propres gazoducs, leurs installations de liquéfactions pour exporter leurs gaz Une partie du gaz produit ira dans l'économie et bénéficiera aux citoyens de ces pays Reliez la Mauritanie au Royaume sera moins compliqué à promouvoir et a financer que de ramener un gazoduc de plus 5000 km et 13 frontières Qui va financer les 25 milliards de $ du projet pas l'UE en tout cas, Borell l'a bien dit lors de sa dernière visite L'Europe table sur la transition énergétique et va diminuer ses importations de Gaz A part des majors américaines, je ne vois pas pas qui va prendre le risque de se lancer dans un projet si couteux
golden eagle
Date : le 16 juin 2023 à 21h39
Il faut s'attendre à une réaction de la dame-pipi de l'ONU .
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"AL MASSIRA" à écrit:
Et en retour que se passe-t-il sur l'autre gazoduc ? Une nouvelle république au Sud de l'Algérie est créée pour adhérer ? mais ça ne suffira pas, il en faudra plus.
HistoireH
Date : le 16 juin 2023 à 20h23
Le projet initial du gazoduc Nigéria-Maroc peut être développé pour contenir d'autres projets dans le futur. Donc, les pays dont tu parles peuvent bénéficier de ce projet pour promouvoir les leurs. Cela nous change de certains pays égoïstes qui cherchent leur profit avant tout.
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citoyenlibre1980 à écrit:
Les seuls vrais concurrents du Gazoduc Nigéria Maroc sont les pays qui vont bientôt exploités leurs gisements de Gaz (et de pétrole off shore) notamment le Sénégal , la Mauritanie (avec l'exploitation d l'immense gisement GTA) et la Côte d'Ivoire ( Gisement baleine) Nous faire croire que ces 3 pays ( il y'en d'autres qui vont bientôt exploiter leurs propres gisements ) vont laisser le gaz nigérian venir concurrencer le leurs sur leurs propres marchés est absurde. L'avantage du gazoduc, c'est les royalties versées aux pays traversés et cela peut durer 25 ans ou plus comme avec le gazoduc GME
kabylie-libre
Date : le 16 juin 2023 à 20h22
De quoi tu parles ? La Mauritanie et le Sénégal ont adhéré au projet de gazoduc Nigéria-Maroc. Ça va leur permettre d'exporter plus facilement leur gaz... Le Sénégal et la Mauritanie rejoignent le gazoduc Maroc -Nigeria https://www.financialafrik.com/2022/10/17/le-senegal-et-la-mauritanie-rejoignent-le-gazoduc-maroc-nigeria/
Citation
citoyenlibre1980 à écrit:
Les seuls vrais concurrents du Gazoduc Nigéria Maroc sont les pays qui vont bientôt exploités leurs gisements de Gaz (et de pétrole off shore) notamment le Sénégal , la Mauritanie (avec l'exploitation d l'immense gisement GTA) et la Côte d'Ivoire ( Gisement baleine) Nous faire croire que ces 3 pays ( il y'en d'autres qui vont bientôt exploiter leurs propres gisements ) vont laisser le gaz nigérian venir concurrencer le leurs sur leurs propres marchés est absurde. L'avantage du gazoduc, c'est les royalties versées aux pays traversés et cela peut durer 25 ans ou plus comme avec le gazoduc GME
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