Dans sa stratégie de jouer les troubles-fêtes lors des meetings électoraux présidés par Pedro Sánchez, le Polisario a activé ses partisans en Espagne pour perturber une réunion, animée lundi par le chef du gouvernement à Vitoria, la capitale du Pays basque où justement se concentre une forte communauté sahraouie.
Contrairement aux incidents enregistrés, le 10 avril à Segovia et le 12 avril à Burgos, ce sont des jeunes sahraouis, munis de drapeaux du Polisario, qui ont interrompu le discours du chef de l’exécutif, l’accusant d’être un «traître», se félicite un média du Polisario.
Face à ces cris, Pedro Sánchez a demandé à l’assistance socialiste de ne pas répondre à cette agitation. «D'accord les gars, maintenant laissez-moi parler. Ici, nous respectons tout le monde. Rien ne s’est passé, rien ne s’est passé. Nous allons continuer», a-t-il demandé. Après ces paroles, le personnel de la sécurité a sommé les éléments du Polisario de quitter la salle, rapporte l’agence Europa Press.
Par ces actions, le mouvement séparatiste tient à inscrire la question du Sahara occidental dans l'agenda des élections du communales et régionales du 28 mai. Des formations d’extrême gauche, notamment Podemos et Sumar, apportent leur contribution à la campagne lancée par le Front.