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Accord de pêche Maroc-UE : Bruxelles à la recherche d’une alternative contre le verdict de la CJUE

Publié
Photo d'illustration. / DR
Temps de lecture: 1'

Les relations entre l'UE et le Maroc ont une date importante à venir. Le 17 juillet, l'Accord de pêche entre les deux parties expire, en attendant l'arrêt définitif de la Cour de justice de l’union européenne. C’est dans cette perspective que la Commission européenne travaille déjà sur une voie alternative, rapporte la presse espagnole.

La Commission européenne «redouble donc d'efforts pour éviter» un scénario où les 128 navires européens, dont 93 espagnols se retrouveront sans cadre juridique permettant au Maroc de délivrer des licences de pêche. «La Commission a entamé des travaux exploratoires dans le but de commencer à négocier un nouveau protocole dès que cela sera légalement possible, dans le respect total de la procédure en cours devant la Cour européenne de justice», explique un porte-parole de l'UE.

L'arrêt de Luxembourg est très attendu. La décision devrait être prise sous la présidence espagnole de l'UE, qui débute le 1er juillet. Pour la presse ibérique, elle «devrait réaffirmer les décisions antérieures soutenant les demandes du Front Polisario et mettant la relation tripartite Bruxelles-Madrid-Rabat sous forte pression». «Nous espérons que la décision sera favorable (...) Nous avons toujours défendu, depuis la Commission européenne et le Conseil des ministres, la légalité de l'accord», a récemment déclaré Luis Planas, le ministre espagnol de l'Agriculture, lors de sa visite à Bruxelles.

Le poids de l'accord de pêche est énorme en termes économiques et d'une importance vitale pour l'industrie de la pêche dans des pays comme l'Espagne et la France. Mais sa force politique est encore plus importante. Un verdict favorable aux demandes du Polisario «de la part du pouvoir judiciaire européen jetterait une vive tension dans les eaux turbulentes des relations entre Bruxelles et Rabat», rappelle-t-on.

Respect#
Date : le 28 mars 2023 à 07h04
Ils se tirent une balle dans le pied.
manu2801
Date : le 27 mars 2023 à 19h02
Il est à noter que depuis l'entrée en vigueur de cet accord, l'UE a reçu 63 demandes de licence, transmises aux autorités marocaines. Elles proviennent en majorité de l'Espagne, ensuite du Portugal, des Pays-Bas, de la Lettonie et de la Lituanie. Les autres Etats membres autorisés par l'accord de pêche sont l'Italie, la France, l'Allemagne, l'Irlande, la Pologne et le Royaume-Uni. l'Union des armateurs à la pêche de France (UAPF), par la voix de son délégué général Marc Ghiglia pense que l'impact de cet accord sur la pêche française est "quasi nul". Il concerne en priorité des petits bateaux espagnols spécialisés dans la pêche du petit pélagique comme la sardine. "Ce n'est pas parce que des Etats membres obtiennent des licences ou autorisations qu'ils vont forcément les utiliser", précise-t-il. voici la réponse, la france n a aucun bateau péchant dans nos eaux du sud.
manu2801
Date : le 27 mars 2023 à 18h51
L’Espagne a besoin de ses eaux de pêches ,elle defendra l'option Maroc contre vent et marée par contre je ne savais pas pour la france , nombreux doivent être dans mon cas , voir si le % de bateau français et le tonnage pêche est consequent et peux servir de levier de pression economique , a verifier !
HistoireH
Date : le 27 mars 2023 à 17h50
La balle est dans le camp de l'UE, sinon, un accord bilatéral entre le Maroc et l'Espagne fera l'affaire, puisque l'Espagne reconnaît et soutient le Plan d'Autonomie du Maroc.
Dernière modification le 28/03/2023 07:04
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