Après l'ONU, les Etats-Unis ont commémoré la Journée mondiale contre l’islamophobie, célébrée pour la première fois le 15 mars de cette année. «Les musulmans du monde entier sont trop souvent confrontés à la discrimination et à la haine en raison de leurs croyances religieuses», a déploré Antony Blinken, dans un communiqué.
«Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience, de religion et de croyance, y compris la liberté de changer de croyance ou de ne pas croire. Chaque personne a également la liberté, individuellement ou en communauté avec d'autres, en public ou en privé, de manifester ses croyances dans le culte, l'observance, la pratique et l'enseignement», a plaidé le chef de la diplomatie. «A l’occasion de cette journée, nous attirons l’attention sur les personnes qui, dans le monde entier, sont harcelées, détenues, emprisonnées, voire tuées pour s’être identifiées comme musulmanes, pour avoir pratiqué l’islam, pour s’être converties à l’islam ou pour avoir été perçues comme musulmanes. Comme l’a déclaré la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la liberté de religion ou de conviction au Conseil des droits de l’Homme en 2021 : "La suspicion institutionnelle à l’égard des musulmans et de ceux qui sont perçus comme tels a atteint des proportions épidémiques"», a-t-il rappelé.
Antony Blinken a réaffirmé l’engagement de son pays à «défendre la capacité des individus à vivre selon les préceptes de leur conscience et de s’exprimer au nom de ceux qui ont été privés de cette capacité». «Alors que les musulmans du monde entier se préparent pour le mois sacré du ramadan, une période de jeûne et de sollicitude à l’égard des communautés, œuvrons, ici aux États-Unis et à l’étranger, pour lutter contre cette haine», a-t-il conclu.
L'année dernière, les Nations Unies ont déclaré le 15 mars Journée mondiale de lutte contre l'islamophobie, en signe de condamnation des attentats terroristes contre deux mosquées à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, commis par un extrémiste blanc le 15 mars 2019.