La France a vite réagi à l’appel lancé par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, l’invitant à reconnaitre la souveraineté du Maroc sur le Sahara. «Le Maroc connaît parfaitement notre position. Une position réitérée par la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, à l’occasion d’un point de presse animé conjointement avec son homologue marocain, Nasser Bourita» à Rabat le 16 décembre, a précisé dans une interview accordée à France 24 l’ambassadeur Francis Pauly, chargé de la communication en arabe au ministère français des Affaires étrangères.
Le diplomate a réaffirmé que son pays considère «l’initiative marocaine d’autonomie comme une base sérieuse et crédible eu vue de parvenir à une solution négociée. C’est ça le plus important». Tout en pesant bien ses mots, il a souligné que la France souhaite une «reprise des négociations entre les parties concernées afin de parvenir à une solution juste et réaliste».
A la question de savoir si la France envisage de reconnaître la marocanité du Sahara, comme demandé par Aziz Akhannouch, l’ambassadeur s’est contenté de déclarer qu’il vient «d’exprimer la position de la France» sur la question du Sahara occidental.
Par ailleurs, Francis Pauly a évité de donner une date précise pour la visite du président français au Maroc. «Je ne sais pas. Je ne peux commenter. Je ne suis pas sûr», a-t-il indiqué sur ce sujet. Le déplacement d'Emmanuel Macron au royaume était prévu initialement en janvier, puis repoussé vers février ou mars.