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Maroc : Des ONG insistent sur la protection urgente des zones humides

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Photo d'illustration / DR.
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A l’occasion de la commémoration de la Journée internationale des zones humides, célébrée le 2 février de chaque année, quatre organisations de la société civile marocaine dans la région de l’Oriental ont décidé, avec le soutien financier de la Fondation Hans Seidel, d’organiser des ateliers de sensibilisation pour les élèves des clubs environnementaux affiliés aux directions de l’Education nationale dans la préfecture d’Oujda-Angad, dès jeudi 19 janvier au Centre Coopératif Ibn Khaldoun. A Berkane, une rencontre similaire est prévue mercredi 1er février au Lycée Ibn Sina, suivie d’un colloque scientifique ouvert au public, jeudi 2 février à Ras El-Ma, au complexe socio-culturel de la province de Nador.

Cette dynamique intervient dans un contexte où les zones humides ont plus que jamais besoin d’être protégées à travers la préservation des écosystèmes où elles sont présentes. «Nous vivons actuellement à l’échelle mondiale, nationale et régionale des mesures pour assécher certaines des zones, soit pour détourner leur eau à des fins d’irrigation agricole ou pour les besoins de l’urbanisation, aux dépens de ces zones vitales», indiquent les initiateurs, dans un communiqué parvenu à Yabiladi. Dans ce sens, la Journée internationale est «l’occasion de rappeler l’importance de la Convention de Ramsar signée par la communauté internationale pour la conservation de ces zones», souligne la même source.

Cette dernière rappelle aussi que les zones humides sont un véritable «réservoir de biodiversité» sujet à dégradation, ce qui nécessite «des actions de restauration pour mettre fin à une déperdition certaine». 

Le thème pour 2023 met l’accent sur «le besoin urgent de prioriser la restauration des zones humides» et appelle «toute une génération à agir pour revitaliser et restaurer ces zones dégradées», indiquent encore les associations. Celles-ci rappellent, par ailleurs, que les zones humides «disparaissent trois fois plus vite que les forêts et plus de 35% d’entre elles se sont dégradées ou ont disparu depuis 1970».

Ces actions au niveau de la région sont menées par l’Espace de solidarité et de coopération dans l’Oriental, l’Association Assabil pour le développement à Oujda, le groupement environnemental du nord du Maroc et l’Association Moulouiya pour l’environnement et le développement.

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