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Grand Angle

Maroc : Le difficile chemin de fer reliant Fès à Oujda

Le «coût élevé» du projet retarde l’électrification de la ligne ferroviaire Fès-Oujda, a déclaré cette semaine le ministre du Transport et de la logistique au Parlement. Le siècle précédent, les craintes sur le financement et la rentabilité de cette ligne, mise en service en 1934, avaient été également soulevées par la France coloniale qui avait fini par relier les deux villes par un chemin de fer.

Publié
Photo d'illustration. / DR
Temps de lecture: 4'

«Le financement» et le «coût élevé» ont toujours été des arguments pour justifier les retards des projets au Maroc. Cette semaine à la Chambre des représentants, le ministre du Transport et de la logistique est revenu sur l’épineuse question de l’électrification de la ligne ferroviaire Fès-Oujda. Interrogé par les parlementaires qui ont pointé le retard enregistré pour la réalisation de ce projet, Mohammed Abdeljalil a choisi de prendre de vieux arguments.

Il a ainsi rappelé que l’Office national des chemins de fer (ONCF) a investi environ 1 milliard de dirhams pour la réhabilitation de cette ligne. Le ministre a cité le renouvellement de plus de 100 kilomètres de voie ferrée, la mise à niveau des tunnels sur 5 kilomètres, l’équipement en barrières automatiques de 39 passages et la rénovation des gares d’Oujda et de Béni Oukil.

S’agissant de l’électrification qui tarde à voir le jour, Mohammed Abdeljalil a évoqué le «coût élevé», de ce projet, qui expliquerait le retard enregistré. Le ministre a ajouté que l’étude préliminaire menée par l’ONCF sur l’électrification du tronçon Fès-Taza a révélé que le coût est estimé à 1,5 milliard de dirhams. Le ministre a ajouté que l’office dispose d’un programme complet pour poursuivre le développement du réseau ferroviaire national à long terme, y compris le projet d'électrification de la ligne Fès-Oujda. Un programme qui ambitionne de «couvrir tout le territoire national avec le réseau ferroviaire pour suivre le rythme de la croissance économique et les besoins anticipés de transport de voyageurs».

Une électrification qui tarde à voir le jour

Pour leur part, les élus ont plaidé pour la concrétisation du programme d'électrification de cette ligne ferroviaire, critiquant l'utilisation continue de trains à carburant sur cette ligne, qui se reflète dans la vitesse des trains, certains ne dépassant pas 20 kilomètres à l'heure sur certains tronçons. Les députés, dont ceux du groupe parlementaire de l’Istiqlal ont déploré que les habitants de la région de l’Oriental continuent de voyager à bord de «trains datant de l'Antiquité», pointant le contraste avec les autres destinations où le voyage se faire par train à grande vitesse (TGV).

Les remarques des députés parlementaires traduisent le ressenti de la population de la région de l’Oriental. En effet, ce projet de mise à niveau et d'électrification de la ligne ferroviaire Fès-Oujda figurait déjà dans le contrat programme (2010-2015) signé entre l'Etat et l'Office national des chemins de fer (ONCF).

D’ailleurs, en juin 2013, le projet avait même été cité parmi ceux lancés par le roi Mohammed VI à Oujda. Des projets «structurants concernent la mise à niveau et l’électrification de la ligne ferroviaire Fès-Oujda et la construction d’un pôle d’échanges, seconde phase du projet phare “Oujda Urba Pôle”», indiquait l’agence MAP. «Le projet de mise à niveau et d’électrification de la ligne ferroviaire Fès-Oujda consiste en le renouvellement de 100 Km de voie (30 pc de la ligne Fès-Oujda), l’électrification de la ligne Fès-Taza sur 120 Km (première étape), le renforcement de l’infrastructure (tunnels, ponts, bâtiments techniques), la construction des sous stations, et l’aménagement de la gare de Béni Oukil, pour accueillir les activités fret transférées de la gare d’Oujda», ajoute-t-elle. La même source notait que le coût global du projet «est de 900 millions de dirhams».  

Le roi Mohammed VI lors du lancement de projets ferroviaires à Oujda, en juin 2013. / Ph. Ouassim Esmili - MAPLe roi Mohammed VI lors du lancement de projets ferroviaires à Oujda, en juin 2013. / Ph. Ouassim Esmili - MAP

Des défis du passé et… du présent

Si ce projet d’électrification de la ligne ferroviaire Fès-Oujda est remis aux calendes grecques, c’est que même la création de cette ligne, à l’époque du Protectorat et sa mise en œuvre, avaient posé des soucis aux autorités françaises. Dans «Les chemins de fer marocains du protectorat français pendant l'entre-deux-guerres» publié dans la Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine, Jean-Claude Allain raconte comment l'armée française avait «installé entre 1911 et 1921 un premier réseau à voie étroite (0,60 m), pour les besoins de la pacification». «La relève du réseau militaire qui avait compris jusqu'à 2200 km de voie par une entreprise civile concessionnaire a été commencée pendant la Grande Guerre mais ne s'est concrétisée que dans la décennie 1920-1930», ajoute-t-il.

Ainsi, la volonté du Protectorat de créer une ligne «ligne impériale» trans-maghrébine, de Tunis à Casablanca, la concurrence de la zone sous protectorat espagnol ainsi que les découvertes minières près de Bouarfa pousseront à la réflexion sur une ligne Oujda-Maghnia-Nemours (Ghazaouet). Le débat est alors né entre politiques, responsables de la Compagnie des chemins de fer du Maroc (C.F.M.) et l’armée françaises. La question de financement avait été même au cœur du débat.

Finalement, une loi en mars 1928 est venue «autoriser un nouvel emprunt marocain d'équipement jusqu'à un plafond garanti de 819 millions de francs» et avait «affecté 120 millions pour couvrir la part du Maroc dans les dépenses de premier établissement, assumées contractuellement par la C.F.M. pour la construction de la ligne Oujda-Fès». L’auteur rapporte aussi qu’une «nouvelle concession est accordée à la C.F.M., en novembre 1929, qui prolonge jusqu'à Nemours la ligne concédée jusqu'à Oujda». Le même texte énonçait aussi que «les émissions obligataires que fera la C.F.M. pour le compte du Maroc n'auront que la garantie marocaine et non la double garantie française et marocaine». Une note de novembre 1933 indiquait, de son côté, que la C.F.M. et la C.M.O (Compagnie des chemins de fer du Maroc oriental, crée en avril 1927 et filiale de la C.F.M. et de la Société des mines de Bou Arfa) avaient «acheté pour 45 millions de francs de matériel, cédé à ce titre, entre mars 1929 et novembre 1931».

La ligne reliant Fès à Oujda ne sera entièrement ouverte qu’en avril 1934. L’article ajoute surtout que malgré les craintes sur la rentabilité, «le réseau C.F.M. s'est finalement révélé une affaire rentable, plus que celle du Tanger-Fès, à tendance déficitaire». Jean-Claude Allain pointe enfin «la résistance des financiers à entreprendre les lignes, non rentables à leur point de vue, donc à abandonner, mais que l'autorité politique estime nécessaires (Oujda-Nemours-Bou Afra)» tandis que «ces lignes sont construites par ceux-là même qui y répugnaient et aux conditions du pouvoir politique».

*Rock*
Date : le 05 janvier 2023 à 17h43
Perso je suis originaire de Hoceima, y a 3 ans j ai été en vacance a Marrakech puis j ai voulu monter dans le Rif voir la famille et jeter un oeil a mon apart et a la maison de mes parents. J ai du faire: Marrakech-Rabat en train, j en ais eu pour 8h,le vieux train depasse pas les 60 km/h, le billet m a couté 200dh...Puis Rabat-Fes en taxi dacia,on etait 7 dedans,il prend l autoroute, environ 3h de trajet,ca m a couté 70dh...apres Fes-Taounate,2h et 30 dh le voyage...Et enfin Taounate-Hoceima, 2h de trajet en vieux mercedes 240d, 50dh la course. Bon, j avoue j ai terminé le dos en compote,c etait éprouvant et j en ais eu pour facile 15h de voyage, mais ca m a couté a peine 300dh, quand au temps perdu, l avantage c est qu au Maroc y en a. Les Transports au Maroc sont certes rudimentaire,mais ils sont a la porté de tout le monde. Maintenant je peux comprendre que vous voulez de la modernité,du luxe et du confort, mais des trains neuf ca coute bonbon, les reseaux ferroviaires est l un des moyens de transports les plus chers au Monde a entretenir,et qui va payer tout ca?.....A part quelques un d entre vous et ton ami Docteur,dis moi combien de personnes dans cette region sont pret a mettre 1000dh le billet dans un TGV Oujda-Fes.....Parce que faut l amortir tout ces frais, le service public c est le public qui le paie,et crois moi le Roi ne va pas faire du caritative pour que les Marocains puissent se ballader en classe + d une ville a l autre pour pouvoir se dire: Nous on a des beaux trains tout neufs. Et Ca c est un point majeur que vous avez un peu trop vite tendance a négliger.
Citation
"AL MASSIRA" à écrit:
Je connais cette ligne et je m'en souviens il y a trente ans, il y a quarante ans. J'ai discuté il y a quelques mois avec une de mes anciennes doctorantes, de Fès, et qui est aujourd'hui en poste à l'Université d'Oujda. Elle fait des allers-retours toutes les semaines entre Fès et Oujda car elle doit voir sa famille et ses enfants. C'est insupportable m'a-t-elle dit. Je me suis rendu compte que cette ligne n'a pas bougé depuis des décennies. Ce n'est pas normal. Au delà des aspects économiques, ces situations familiales des citoyens doivent être prises en compte car elle s sont appelées à se multiplier.
AL MASSIRA
Date : le 05 janvier 2023 à 15h17
La partie la plus difficile car la plus montagneuse est celle entre Fès et Taza. De nombreux cols, une route étroite et peu entretenue mais c'est vrai des paysages magnifiques. Au delà ce sont les hauts plateaux un autre paysage mais la route est moins difficile car moins montagneuse et souvent une ligne droite à perte de vue. On croirait l'Ouest américain. Il faut que les autorités fassent une décision concernant la voie ferrée et ne raisonnent pas sur la rentabilité. Pour moi avant tout c'est un service public. La rentabilité viendra beaucoup plus tard, mais dans un premier c'est un investissement de l'état sans rien attendre comme construire une école ou un hôpital.
Citation
Wajda80 à écrit:
Je me rappelle surtout des virages très serrés dans le jbel, où même les camions doublaient en pleine nuit. Ça roulait à 30km/h, les gens devenaient fous à force et conduisaient n’importe comment… Le seul « avantage » avec la nationale, c’est que tu admirais le lac du barrage IDRISS 1. C’était la meilleure vue… le seul bon souvenir du voyage…
Wajda80
Date : le 05 janvier 2023 à 14h28
Je me rappelle surtout des virages très serrés dans le jbel, où même les camions doublaient en pleine nuit. Ça roulait à 30km/h, les gens devenaient fous à force et conduisaient n’importe comment… Le seul « avantage » avec la nationale, c’est que tu admirais le lac du barrage IDRISS 1. C’était la meilleure vue… le seul bon souvenir du voyage…
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El_Fassi à écrit:
Je comprends et j'ai vécu ce que tu racontes, la national Fes-Taza c'était risqué, je me souviens d'un passage avec un pont (pas très long) hyper dangereux, heureusement ça a changé. Il est vraiment urgent d'améliorer l'offre ferroviaire dans cette partie du Maroc.
El_Fassi
Date : le 05 janvier 2023 à 13h40
Je comprends et j'ai vécu ce que tu racontes, la national Fes-Taza c'était risqué, je me souviens d'un passage avec un pont (pas très long) hyper dangereux, heureusement ça a changé. Il est vraiment urgent d'améliorer l'offre ferroviaire dans cette partie du Maroc.
Citation
Wajda80 à écrit:
Je me rappellerais toujours de mes voyages dans ma jeunesse de Oujda a Casa... 12 heurs pour faire a peine 600kms... Et encore, nous nous arretions toujours au moins UNE heure a Fes pour le changement de locomotivie. Un calvaire... Au retour, les gens ouvraient meme les portes aux envirions de Guercif pour tuer le temps. Voyage au bout de l'ennui... Meme pour aller a Fes ou Meknes, les gens preferaient la route nationale qui etait si dangereuse vers le jbel entre Taza et Fes... Oujda a deja attendu si longtemps l'autoroute, j'ai bien peur que le ferroviaire soit aussi long...
Wajda80
Date : le 05 janvier 2023 à 13h24
Je me rappellerais toujours de mes voyages dans ma jeunesse de Oujda a Casa... 12 heurs pour faire a peine 600kms... Et encore, nous nous arretions toujours au moins UNE heure a Fes pour le changement de locomotivie. Un calvaire... Au retour, les gens ouvraient meme les portes aux envirions de Guercif pour tuer le temps. Voyage au bout de l'ennui... Meme pour aller a Fes ou Meknes, les gens preferaient la route nationale qui etait si dangereuse vers le jbel entre Taza et Fes... Oujda a deja attendu si longtemps l'autoroute, j'ai bien peur que le ferroviaire soit aussi long...
AL MASSIRA
Date : le 05 janvier 2023 à 12h13
Ce qui me fait peur c'est que tu aies raison car tout va dans ce sens. Mais beaucoup de choses ont été faites dans cette région de l'Oriental. En tourisme, en agriculture te dans d'autres domaines. Donc je pense de mon côté après l'autoroute il n'y a pas de raison que la voie ferrée ne suive pas. Car ma belle-famille étant d'Oujda-Berkane j'ai connu la route Nationale qui passe par Laayoune, Taourirt, Guercif et Taza. C'était quelque chose. L'avenir nous dira.
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Berkshire à écrit:
Cette ligne n'a pas bougé depuis sa création à l'époque du protectorat dans les années 30 !!! Et encore, elle avait été créée par la France pour des raisons politiques (projet colonial d'une ligne reliant Rabat à Tunis). Cette région va devoir attendre encore, elle ne présent pas d'enjeu politique pour l'état marocain car relier les citoyens et servir les populations n'est clairement pas la priorité de nos dirigeants (le marocain peut attendre car il sait patienter, il est "Sabbar" comme le recommande notre religion ). Cette région et ses millions d'habitants, verront -peut être- cette ligne enfin développée une fois Dakhla et ses 100 000 habitants auront le TGV !!!!! le gain politique l'emporte pour nos dirigeants à l'enjeu socio-économique, la répartition des investissements dans le pays en témoigne.
Berkshire
Date : le 05 janvier 2023 à 11h59
Cette ligne n'a pas bougé depuis sa création à l'époque du protectorat dans les années 30 !!! Et encore, elle avait été créée par la France pour des raisons politiques (projet colonial d'une ligne reliant Rabat à Tunis). Cette région va devoir attendre encore, elle ne présent pas d'enjeu politique pour l'état marocain car relier les citoyens et servir les populations n'est clairement pas la priorité de nos dirigeants (le marocain peut attendre car il sait patienter, il est "Sabbar" comme le recommande notre religion ). Cette région et ses millions d'habitants, verront -peut être- cette ligne enfin développée une fois Dakhla et ses 100 000 habitants auront le TGV !!!!! le gain politique l'emporte pour nos dirigeants à l'enjeu socio-économique, la répartition des investissements dans le pays en témoigne.
Citation
"AL MASSIRA" à écrit:
Je connais cette ligne et je m'en souviens il y a trente ans, il y a quarante ans. J'ai discuté il y a quelques mois avec une de mes anciennes doctorantes, de Fès, et qui est aujourd'hui en poste à l'Université d'Oujda. Elle fait des allers-retours toutes les semaines entre Fès et Oujda car elle doit voir sa famille et ses enfants. C'est insupportable m'a-t-elle dit. Je me suis rendu compte que cette ligne n'a pas bougé depuis des décennies. Ce n'est pas normal. Au delà des aspects économiques, ces situations familiales des citoyens doivent être prises en compte car elle s sont appelées à se multiplier.
AL MASSIRA
Date : le 05 janvier 2023 à 11h57
C'est une erreur. Car c'est une région qui a un fort potentiel à tout point de vue. De grandes villes, une population très travailleuse et créative, Nador qui sera une grande plateforme dans pas très longtemps, une grande zone agricole, une grande zone touristique, l'autoroute et la rocade méditerranéenne, qu'il faut compléter par le train. Ceci n'enlève rien à l'axe Tanger-Kenitra-Casablanca-Marrakech-Agadir-Sahara. Mais il le complète.
Citation
El_Fassi à écrit:
J'étais dans le même cas de figure, habitant à Fès, avec de la famille à Oujda, le trajets était souvent un calvaire, surtout avant l'arrivée de l'autoroute... Les instances ont l'air de délaisser cette partie du Maroc, pour aller vers l'ouest de Fès c'est assez simple, mais c'est un calvaire d'aller vers le nord (Ouazzane, Nador, Chefchaouen, etc) et vers l'est (Oujda, notamment).
El_Fassi
Date : le 05 janvier 2023 à 11h34
J'étais dans le même cas de figure, habitant à Fès, avec de la famille à Oujda, le trajets était souvent un calvaire, surtout avant l'arrivée de l'autoroute... Les instances ont l'air de délaisser cette partie du Maroc, pour aller vers l'ouest de Fès c'est assez simple, mais c'est un calvaire d'aller vers le nord (Ouazzane, Nador, Chefchaouen, etc) et vers l'est (Oujda, notamment).
Citation
"AL MASSIRA" à écrit:
Je connais cette ligne et je m'en souviens il y a trente ans, il y a quarante ans. J'ai discuté il y a quelques mois avec une de mes anciennes doctorantes, de Fès, et qui est aujourd'hui en poste à l'Université d'Oujda. Elle fait des allers-retours toutes les semaines entre Fès et Oujda car elle doit voir sa famille et ses enfants. C'est insupportable m'a-t-elle dit. Je me suis rendu compte que cette ligne n'a pas bougé depuis des décennies. Ce n'est pas normal. Au delà des aspects économiques, ces situations familiales des citoyens doivent être prises en compte car elle s sont appelées à se multiplier.
AL MASSIRA
Date : le 05 janvier 2023 à 11h02
Je connais cette ligne et je m'en souviens il y a trente ans, il y a quarante ans. J'ai discuté il y a quelques mois avec une de mes anciennes doctorantes, de Fès, et qui est aujourd'hui en poste à l'Université d'Oujda. Elle fait des allers-retours toutes les semaines entre Fès et Oujda car elle doit voir sa famille et ses enfants. C'est insupportable m'a-t-elle dit. Je me suis rendu compte que cette ligne n'a pas bougé depuis des décennies. Ce n'est pas normal. Au delà des aspects économiques, ces situations familiales des citoyens doivent être prises en compte car elle s sont appelées à se multiplier.
Citation
El_Fassi à écrit:
Le désenclavement de l'oriental est en enjeu majeur pour l'attractivité économique du Maroc. L'autoroute est un pas en avant, mais le train doit suivre. Je me souviens d'un voyage en train Fès-Oujda, qui a duré plus de 7 heures (pour 300km!), sur certains tronçons après Taza, le train roule au pas. Pour l'anecdote, je me souviens même que certains voyageurs descendaient du train en marche tellement c'était insupportablement long.
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