Au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, le Maroc aura ce vendredi, l’occasion de pointer du doigt la situation des droits humains en Algérie et notamment dans les camps de Tindouf. En effet, le royaume est inscrit sur la liste des orateurs lors de l’Examen périodique universel (EPU), indique les Nations unies.
Cette semaine, des associations proches du royaume ont organisé à Genève des conférences pour condamner la «séquestration», par l’Algérie, de la population sahraouie à Tindouf et appelé les Nations unies à effectuer un recensement des habitants des camps. Le ministre marocain de la Justice, Abdellatif Ouabi, a déploré mardi au CDH, qu’une «partie de notre peuple et des populations d'Afrique subsaharienne soit encore otage dans un autre pays, soit exploitée pour alimenter une crise politique et internationale affectant la paix et la sécurité internationales et soit instrumentalisée dans des questions de droits de l'Homme».
La délégation algérienne à l’Examen périodique universel au Conseil des droits de l'Homme de l’ONU est conduite par le ministre de la Justice, Abderrachid Tabi.