L’imam marocain né en France, Hassan Iquioussen, comparaît devant la chambre des mises en accusation de Mons. Ce jeudi, la juridiction examine l’extradition demandée par Paris, en vertu d’un mandat d’arrêt européen. Après que la justice a initialement rejeté cette mesure, en donnant ainsi suite à une requête des avocats de la défense, le ministère public a fait appel.
Selon l’agence de presse Belga, l’arrêt ne devrait pas être prononcé aujourd’hui. Hassan Iquioussen a été arrêté le 30 septembre dernier à Jemappes (Belgique). A la fin du mois d’octobre, la justice a également accepté une demande de remise en liberté conditionnelle. Depuis, il a été placé sous surveillance électronique. Selon l’avocat, le parquet général demandera encore la remise de ce dernier aux autorités judiciaires françaises.
En juillet dernier, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin a reproché à Iquioussen «un discours prosélyte émaillé de propos incitant à la haine et à la discrimination et porteur d’une vision de l’islam contraire aux valeurs de la République». Il a ainsi annoncé que l’imam était visé par un Ordre de quitter le territoire français (OQTF), assorti d’une mesure d’expulsion définitive vers le Maroc, mais pour laquelle un laisser-passer consulaire reste nécessaire.