Ce mardi 8 novembre commence au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU à Genève une nouvelle session de l’Examen Périodique Universel (EPU) de la situation des droits de l’Homme au Maroc. Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, qui conduit la délégation marocaine aura pour mission, pendant plus de trois heures, de défendre le dossier du royaume face à des orateurs appartenant à plusieurs pays, dont l’Algérie. Ce qui promet une autre passe d’armes entre les deux parties.
Car en effet, les sessions du CDH n’échappent pas aux disputes entre les deux voisins. L’Afrique du sud est également inscrite sur la liste des intervenants. Les deux alliés ne devraient pas rater cette opportunité pour plaider les positions du Polisario, depuis une tribune de l'ONU.
Les Nations unies soulignent que c’est la quatrième fois que le Maroc se soumet à l’EPU, après 2008, 2012 et 2017. La réunion sera l’occasion pour le Maroc de présenter un rapport élaboré par la Délégation ministérielle chargée des droits de l’Homme couvrant la période entre juillet 2021 et août 2022 dont une copie a été remise le 3 août dernier au secrétariat général de l’Examen Périodique Universel.
Seront présentés également une compilation d’informations provenant de rapports d’experts et d’autres organismes des Nations unies ainsi que des rapports rédigés par d’autres parties prenantes, y compris les institutions nationales des droits de l’Homme, les organisations régionales et la société civile, ajoute la même source.