Libéré grâce à une médiation saoudienne et arrivé à Riyad le 21 septembre dernier, l’étudiant Brahim Saadoun a pu rallier le Maroc, samedi 24, où il a rejoint sa famille à Casablanca. Condamné à mort par les autorités de la république pro-russe autoproclamée de Donetsk pour avoir combattu aux côtés des forces ukrainiennes, il a bénéficié d’une opération de remise en liberté qui a concerné une dizaine de jeunes étrangers dans la même situation.
«Je veux attirer l’attention sur la situation difficile en Ukraine et la lutte de son peuple en cette période douloureuse», a déclaré Brahim Saadoun à l’AFP, depuis sa maison familiale. Selon l’agence de presse, le jeune homme apparaît en bonne santé.
Par la même occasion, il a exprimé ses remerciements «à l’Arabie saoudite, au gouvernement turc et au peuple marocain, qui se sont montrés solidaires». Son père, Taher Saadoun, a également fait part de sa reconnaissance au prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman pour son rôle en tant que chef de la diplomatie de Riyad.
Après le procès de Brahim Saadoun, les premières données ont indiqué qu’il avait été «capturé alors qu’il portait l’uniforme de l’armée de l’État ukrainien, en tant que membre d’une unité navale». Bien avant le début de la guerre avec la Russie, l’étudiant aurait acquis la nationalité ukrainienne.