Le président du Pérou a justifié, hier soir depuis la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, la reconnaissance de son pays de la «République arabe sahraouie démocratique (RASD)». Pedro Castillo a inscrit sa décision, annoncée officiellement le 15 septembre, dans l’engagement permanent de Lima à «l’édification de la paix».
Une ligne politique qui, selon ses dires, se traduit pas un «appui sans concession aux droits des peuples et des territoires, qui sont placés sous le mandat de l’ONU, à l’autodétermination pour accéder à leurs indépendances». «Le Pérou a rétablit ses relations avec la République arabe sahraouie démocratique et soutient son droit à l’autodétermination», a-t-il expliqué.
Castillo a apporté son appui aux efforts de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental en vue de parvenir «à une solution négociée et pacifique» et «rétablir le cessez-le-feu» mais sans citer la partie auteure de la reprise des armes.
Pour rappel, l'ancien ministre péruvien des Affaires étrangères, Miguel Rodriguez Mackay, a révélé que la rupture des relations avec la «RASD», annoncée le 18 août, «était une décision de Pedro Castillo. La politique étrangère est dirigée par le président».