Le président de la Confédération africaine de football (CAF) a défendu, samedi, sa décision de choisir le Maroc pour accueillir de nombreux événements footballistiques cette année. «Plusieurs pays souhaitent concourir pour l'organisation d'événements de la CAF, mais vous ne pouvez pas le faire sans le soutien du gouvernement», a expliqué Patrice Motsepe, s'exprimant lors d’un Forum organisé à Johannesburg.
Le Maroc a été le pays hôte de la finale de la Ligue des champions de la CAF cette année. Une décision qui a suscité un tollé, soulevé notamment par les géants du club égyptien Al Ahly. Le royaume accueillera également la Coupe d'Afrique des nations féminine et les CAF Awards le mois prochain, rappelle le journal sud-africain Sunday Times.
«On ne peut pas être président de l'organisation et ne pas se conformer aux règles et règlements. Je respecte donc la légalité. Des décisions ont été prises», a expliqué le président de la CAF à propos des doléances du club égyptien qui a perdu la finale face au Wydad de Casablanca. Patrice Motsepe a assuré qu’«aucun pays, aucun club ou nation ne bénéficiera d'un statut privilégié» tant qu’il est président de la CAF. «Je peux parfaitement comprendre le mécontentement du président d'Al Ahly et nous veillerons à traiter tout le monde de la même manière», a-t-il déclaré.
«Encore une fois, le problème (que le Maroc accueille la finale, ndlr) n'est pas ce que sont les faits. C’est un problème de perception», a expliqué le président de la CAF, assurant que «le Maroc, plus que tout autre pays d'Afrique, alloue et donne de l'argent pour le développement du football sur le continent».