Un nouveau jumelage institutionnel entre le Maroc et l'Union européenne (UE) a été lancé récemment pour «l'appui à la Chambre des représentants du Royaume du Maroc». Ce jumelage entre la Chambre des représentants et de l'Assemblée nationale française, auquel se sont associées la Chambre des députés tchèque et la Chambre des représentants belge, vient d’être lancé, indique un communiqué de la Chambre marocaine.
Il bénéficie du soutien de quatre autres États membres (l’Italie, la Grèce, la Hongrie et le Portugal) et mobilisera au total près de 70 experts internationaux issus de sept parlements différents, reflétant toute la diversité des pratiques parlementaires. D’une durée de 24 mois et financé par l’UE, cet appui a été signé fin avril par Rachid Talbi El Alami, président de la Chambre des représentants et Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale française, et approuvé par Jean-Christophe Filori, chef de la coopération de l’UE au Maroc.
L’objectif général est de contribuer à la capitalisation des réalisations de la Chambre des représentants dans l’exercice de ses attributions et ses missions constitutionnelles, en privilégiant une mise en œuvre entre pairs fondée sur l’analyse comparative, la co-construction et la formation-action en vue de maximiser le transfert de compétences.
Des visites d’étude seront l’occasion pour les élus et les fonctionnaires de la Chambre d’échanger avec leurs homologues dans les États européenne partenaires sur les thématiques choisies, et permettraient la mise en réseau des assemblées et de leurs administrations.
Ce jumelage vise aussi à renforcer le partenariat UE-Maroc en coordination avec les autres initiatives en cours, notamment le programme joint du Conseil de l’Europe au profit des deux chambres, relève le communiqué.
L'initiative se caractérise par une dimension genre très marquée, en visant l’amélioration de la féminisation des cadres supérieurs de l’administration de la Chambre comme la participation des femmes à l’activité parlementaire par la création d’un forum de femmes parlementaires et l’organisation de visites d’étude.