Mustapha Sidi El Bachir, le «ministère des territoires occupés et de la diaspora sahraouie» et auteur, en décembre à Paris de la «RASD n’est pas un Etat», fait une nouvelle sortie fracassante. Il a pointé du doigt, dans des déclarations, la marginalisation de la jeunesse des camps de Tindouf, rapporte lundi le Forum de soutien aux autonomistes de Tindouf (FORSATIN).
«Malgré quelques récentes tentatives infructueuses d'associer les jeunes, sans aucun effet significatif, la direction continue de leur fermer la porte à la participation et à la gestion des affaires du Polisario», a-t-il reconnu. «Si on dit que le Front appartient à tous les Sahraouis, alors il faut ouvrir aux jeunes la voie pour gérer les affaires du plus petit au plus haut poste. Notre génération a suffisamment de fonds pour vivre aisément jusqu'à la fin de nos jours», a déploré Mustapha Sidi El Bachir.
Cette sortie intervient alors que le Polisario a tenu, la semaine dernière, un nouveau congrès de sa jeunesse, en présence de nombreuses délégations étrangères. Pour rappel, Brahim Ghali a mis, le 23 mai, fin à la mission de Mohamed Limam Ali Sid El Bachir, frère du «ministre» Mustapha Sidi El Bachir, en tant que représentant du Polisario dans la région du Pays Basque.