À la veille de l’ouverture du Davos, le World Economic Forum (WEF) a nommé le Marocain Wadia Ait Hamza à la tête du prestigieux réseau des Young Global Leaders. Dès juin 2022, Wadia Ait Hamza succèdera à Mariah Levin à la tête du YGL, crée en 2004 et considéré comme «le réseau privé le plus exclusif au monde dont les membres sont la voix de l'avenir et les espoirs de la prochaine génération».
YGL compte à ce jour 1 400 membres dont des lauréats du prix Nobel, des chefs d’États, des patrons de grandes multinationales et des personnalités mondiales de premier plan à l’image d’Emmanuel Macron, Jack Ma, Elon Musk, Mark Zukerberg, Amel Clooney, Jacinda Ardern, indique un communiqué de presse parvenu à Yabiladi. Le réseau compte une dizaine de Marocaines et Marocains comme Mbarka Bouaida, présidente de la région Guelmin Oued Noun, Sanae Lahlou, représentante Pays de l’ONUDI au Maroc, Ismail Douiri, directeur général d’Attijariwafa Bank et Mustapha Mokass, CEO d’Atlas Partners et CEO de Climate Finance Advisory, entre autres.
«C’est la première fois dans l’histoire de cette organisation de voir un Marocain propulsé à une position de grande responsabilité. La consécration de Wadia Ait Hamza à la tête de cette organisation select et influente, témoigne de la haute considération de son parcours», poursuit le communiqué.
Bouclant sa 9e année au sein du WEF, Wadia Ait Hamza dirige actuellement, depuis Genève, la communauté des Global Shapers au WEF qui compte plus de 14 000 membres. Sous sa direction, cette communauté s'est étendue à 500 villes avec des projets locaux bénéficiant à 2 millions de personnes et touchant plus de 11 millions de personnes, rappelle-t-on encore.
Wadia Ait Hamza a dédié sa carrière aux problématiques des jeunes. Cet ex United Nations Alliance of Civilizations Fellow et Emerging Leader of the Atlantic Dialogues pense notamment que «le succès de l'Agenda 2030 pour le développement durable dépend de l'autonomisation des jeunes, car ils sont au cœur de la recherche de solutions, de l'élaboration des politiques et du changement durable».