Le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri, a eu, lundi à Marrakech, des entretiens avec le Commissaire européen à l’Emploi et des droits sociaux, Schmit, ainsi que le ministre italien du Travail et des politiques sociales, Andrea Orlando. Ces échanges ont porté sur les moyens de renforcer la coopération dans les domaines de l’emploi et de la formation professionnelle.
Ces entretiens interviennent à la veille de l’ouverture des travaux de la 5e Réunion ministérielle de l’Union pour la Méditerranée (UpM) sur l’emploi et le travail, prévue les 17 et 18 mai courant à Marrakech.
M. Schmit a indiqué que ces entretiens ont constitué une occasion pour discuter des perspectives de la coopération entre la Commission européenne et le Maroc dans les domaines de l’emploi et de la formation professionnelle, saluant la politique marocaine de modernisation et de promotion de l’emploi sous toutes ses formes, ciblant l’insertion des jeunes dans le marché de l’emploi.
«Il y a plusieurs questions à partager selon de nouvelles approches vu les mutations économiques et aussi parce que nous faisons face à des défis communs, notamment ceux relatifs aux jeunes», a-t-il ajouté, relevant que l’insertion des jeunes dans le marché de l'emploi figure au rang des priorités à travers l’élaboration d’une série de projets concrets, bénéficiant du soutien de l’Union européenne (UE).
Dans une déclaration similaire, M. Orlando a qualifié ses entretiens avec M. Sekkouri de «très importants», relevant que cette entrevue a constitué une occasion pour discuter de la coopération dans les domaines de la formation professionnelle et l’insertion des jeunes dans le marché de l’emploi dans les deux pays.
Organisée par le ministère de l’Inclusion économique et co-présidée par la Commission européenne à travers la Direction générale en charge de l’Emploi et des affaires sociales, ainsi que le ministère du Travail de Jordanie, en présence de l’Union pour la Méditerranée, la réunion de l’UpM va débattre des défis sur le marché du travail dans la région euro-méditerranéenne, en particulier sur la manière d’assurer une reprise inclusive, verte, numérique et durable.